Lors de sa troisième conférence de presse depuis son élection, lundi 24 janvier, Nicolas Sarkozy est revenu sur l’attitude de la France vis à vis de la Tunisie, reconnaissant une « sous-estimation » de la « désespérance » populaire. Le président français a revendiqué « une certaine réserve » de la France sur les événements dans ses ex-colonies, « spécialement en Algérie », où des manifestations ont été réprimées. Le chef de l’Etat a pris la défense de Michèle Alliot-Marie, assurant que la ministre des Affaires étrangères avait voulu « éviter qu’il y ait plus de drames » en Tunisie, même s’il a reconnu que ses propos du 11 janvier sur une coopération policière françaises ont pu prêter à « polémique ». Au cours de cette même conférence de presse, Nicolas Sarkozy a réaffirmé que le gouvernement du président reconnu par la communuaté internationale, Alassane Ouatara, était le seul « légal et légitime ».