Mohammed VI a annoncé une « réforme constitutionnelle globale », dans un discours à la nation, prononcé le 9 mars, « le premier après les manifestations du 20 février au Maroc », rapporte, le 10 mars, lemonde.fr. Le roi souhaite que le pouvoir exécutif du Premier ministre soit renforcé et que celui-ci soit « pleinement responsable du gouvernement ». Le souverain défend encore que le gouvernement soit « élu », qu´il émane « de la volonté populaire exprimée à travers les urnes » et jouisse « de la confiance de la majorité à la Chambre des représentants ». Une commission ad hoc pour « la révision de la Constitution » devra remettre ses propositions en juin, le projet devant ensuite faire l´objet d´un référendum.