Royaume-Uni : le Royaume-Uni a signé, le 31 mars, son adhésion à l’accord de libre-échange transpacifique, le CPTPP (Comprehensive and Progressive Agreement for Trans-Pacific Partnership/PTPGP-Partenariat transpacifique global et progressiste). Ce sera le premier pays européen à rejoindre cet accord, qui réunit 11 autres États (Australie, Brunei, Canada, Chili, Japon, Malaisie, Mexique, Nouvelle-Zélande, Pérou, Singapour, Vietnam). Signé en 2016 sous l’administration Obama, ce vaste accord avait toutefois été amputé des États-Unis sous Donald Trump, qui en avait retiré son pays en mars 2018. Les autres pays membres avaient toutefois décidé de poursuivre ce projet, non sans revoir certaines clauses du traité initial. A ce jour, sept pays l’ont ratifié : Australie, Canada, Japon, Mexique, Nouvelle-Zélande, Singapour, Vietnam.
Chine : la visite de 3 jours du président français en Chine coïncide bien avec celle, plus courte, de la président de la Commission européenne, Ursula Von der Leyen, mais en dehors d’une rencontre commune importante avec le président chinois Xi Jinping, dans l’après-midi du 6 avril, les agendas des deux dirigeants seront séparés. Le matin, la présidente de la Commission a prévu de rencontrer le président de la Chambre de commerce de l’UE en Chine, Jörg Wüttke, ainsi que des représentants de différentes industries européennes, avant de participer à une réunion et un déjeuner de travail avec Li Qiang, Premier ministre du Conseil des affaires d’État de Chine.
Risques politiques : lors de sa dernière revue des risques politiques court terme, l’assureur-crédit belge Credendo a dégradé la note de 6 pays et rehaussé celle d’un pays. Les pays dégradés sont : Bolivie (de 4 à 5/7), Djibouti (de 3 à 4/7), Ghana (de 5 à 6/7), Kazakhstan (de 2 à 3/7), Kyrgyzstan (de 4 à 5/7), Moldavie (de 5 à 6). En revanche, la République Dominicaine a été reclassée de 3 à 2/7. Parmi les poids lourds, l’Egypte avait elle aussi été récemment dégradée en risque politique court terme de 5 à 6/7.
Union européenne : l’Union européenne (UE) va injecter 1,2 milliard d’euros dans le troisième programme du Fonds européen de la défense (FED) selon un communiqué publié par la Commission européenne le 30 mars. Ces fonds financeront cette année des projets collaboratifs de recherche et développement dans le domaine de la défense visant à développer conjointement des capacités et des technologies de défense stratégiques. Le programme porte sur 34 thèmes, structurés autour de quatre appels à propositions thématiques, ainsi que trois appels à propositions destinées aux technologies de rupture et aux PME. A cet égard, le nouveau programme de travail introduit une série de mesures visant à promouvoir l’innovation dans le cadre du programme de l’UE pour l’innovation dans le domaine de la défense (EUDIS), qui soutient les entrepreneurs innovants, les jeunes entreprises et les PME. Avec l’adoption de ce programme de travail, la Commission aura investi plus de 3 milliards d’euros depuis l’entrée en application du règlement relatif au FED en mai 2021.
Pour plus de détails sur EUDIS, cliquez ICI et sur le FED, cliquez ICI.
États-Unis : la coopération transatlantique en matière énergétique ne faiblit pas. Lors du dixième Conseil de l’énergie UE/États-Unis, coprésidé par le haut représentant/vice-président Josep Borrell, la commissaire chargée de l’énergie, Kadri Simson, le secrétaire d’État américain Antony Blinken et le secrétaire d’État américain à l’énergie, David Turk, et tenu à Bruxelles le 4 avril, les deux blocs ont réaffirmé leur parfaite entente. Dans une déclaration conjointe, les deux parties « ont réaffirmé l’importance de la coopération transatlantique dans le domaine de l’énergie, en particulier dans le contexte de la guerre d’agression menée par la Russie contre l’Ukraine. Ils ont affirmé qu’ils continueraient à fournir une aide énergétique d’urgence à l’Ukraine et à d’autres pays fortement touchés, tels que la Moldavie ». Washington et Bruxelles ont, par ailleurs, signalé leur intention d’organiser dans le courant de l’année un forum de haut niveau sur les petits réacteurs modulaires afin de favoriser la coopération transatlantique dans le domaine des ERMG et d’autres réacteurs nucléaires avancés, ceci dans l’objectif de réduire, à terme, la dépendance de l’Europe à l’énergie russe.