Royaume-Uni : le Royaume-Uni reste confronté à une pression inflationniste très forte qui oblige la Banque d’Angleterre à hausser encore ses taux. Elle doit à nouveau augmenter d’un quart de point son taux d’escompte le 3 août, à 5,25 %, soit la 14ème hausse de ses taux depuis décembre 2021, signale Reuters. Le coût d’emprunt sera le plus élevé depuis 2008, contribuant à déprimer la consommation intérieur. Par comparaison, le taux directeur de la Banque centrale européenne est à 3,5 % le 26 juillet, veille d’une possible hausse d’un quart de point (0,25).
Algérie : une usine de production de wagons ferroviaires va voir le jour en Algérie grâce à un accord de partenariat noué avec la Chine lors de la dernière visite officielle dans ce pays du président algérien Abdelmadjid Tebboune (17-21 juillet), selon le site d’information algérien TSA. L’usine sera réalisée par la Société algérienne de transport des produits énergétiques (STPE), la China civil engineering construction corporation (CCECC) et la CRRC Yangtze.
Transports passagers : l’ONG Greenpeace Europe centrale et orientale vient de lever un sacré lièvre : en Europe, à trajet égal, le transport ferroviaire de passagers est deux fois plus cher que le transport aérien alors même que l’impact climatique du premier est jusqu’à 80 fois moindre. « L’une des raisons pour lesquelles les gens préfèrent l’avion au train est le prix des billets : pourquoi payer 322 € pour relier Paris à Valence (Espagne) en train quand le même trajet en avion coûte 25,99 € ? » lit-on dans le résumé du rapport en français. L’étude porte sur 112 itinéraires : dans 79 cas, l’avion est moins cher que le train, bénéficiant notamment de subventions et d’une fiscalité plus avantageuse. L’écart le plus important est identifié sur un trajet Barcelone-Londres, avec un multiplicateur de 30, contre 15,5 pour Londres-Bratislava. Curieusement, l’étude, qui fait toute une série de propositions pour booster le train, exclut les TGV. Par opposition au nucléaire, énergie dominante en France ?
Turquie : le secteur des énergies renouvelables attire les convoitises en Turquie. TotalEnergies a annoncé la signature d’un accord avec le groupe turc Rönesans Holding pour acquérir une participation de 50% dans sa filiale spécialisée dans l’énergie Rönesans Enerji. L’objectif de l’énergéticien français est ainsi d’accroître sa participation dans des projets d’énergie renouvelable en Turquie dont le marché électrique est libéralisé et en croissance. D’après un communiqué du groupe, Rönesans Enerji exploite actuellement 166 MW d’actifs et dispose d’un pipeline de plus de 700 MW d’actifs éoliens, photovoltaïques et de stockage de batteries. « S’appuyant sur le savoir-faire de TotalEnergies en matière de développement solaire et éolien terrestre et de négoce d’électricité, ainsi que sur la connaissance profonde de Rönesans du marché local de l’électricité, Rönesans Enerji a pour ambition de produire 2 GW d’énergie renouvelable d’ici à 2028 » précise-t-il.