Industrie européenne : Malgré les baisses de prix, le recul de la demande a provoqué une baisse de l’activité manufacturière en juin. L’indice des directeurs d’achat (PMI) de la zone euro, compilé par S&P Global est en effet tombé à 45,8 en juin, contre 47,3 en mai. Cet indicateur se situe depuis deux ans sous la barre des 50 qui sépare croissance et contraction. La France ne déroge pas à la règle : sa production manufacturière est passé de 46,4 à 45,4. En Allemagne, l’indicateur a aussi poursuivi son recul s’affichant à 43,5.
Hydrocarbures : La China National Petroleum Corporation (CNPC) a annoncé sur son site web la création d’un organisme d’Etat dédié à la recherche de pétrole et de gaz en grande profondeur. Il regroupera, outre la CNPC et Sinopec (les deux principaux producteurs du pays), sept autres entreprises dont la China Aerospace Science and Industry Corp, le groupe sidérurgique Baowu, le constructeur d’équipements Sinomach, Dongfang Electric Group et Minmetals. « Il s’agit de rassembler sagesse et force pour construire conjointement une chaîne industrielle allant de l’exploration du pétrole et du gaz ultra-profonds à l’ingénierie en passant par le développement », précise la CNPC. Le groupe forera jusqu’à 10 000 m de profondeur et cherchera également à exploiter les ressources profondes en pétrole de schiste et en gaz de houille. Sur les cinq premiers mois de l’année, selon le Bureau d’Etat des statistiques, la Chine a augmenté de 1,8 % sa production de pétrole brut en glissement annuel, à 89,1 millions de tonnes. Sur la même période, les importations ont légèrement diminué, de 0,4%, à 229,03 Mt.
Informatique : Le marché de la sécurité informatique (matériel, logiciels, services…) a représenté 8,5 milliards d’euros (Md EUR) en 2023, selon la fédération bitkom, l’association allemande de l’industrie numérique. Cette dernière estime la croissance annuelle moyenne de ces dépenses en Allemagne à 10,5 % entre 2020 et 2025. Le chiffre d’affaires du secteur devrait donc atteindre 9,4 Md EUR cette année et 10,3 Md EUR en 2025.
Voiture électrique : Alors que les modèles chinois de voitures 100 % électriques ont de plus en plus la cote auprès des consommateurs européens, les Chinois leur préfèrent des modèles dits « à énergie nouvelle » et mettent les constructeurs étrangers au défi sur leur propre marché. A côté des hybrides rechargeables (ou PHEV), le marché chinois compte également des véhicules électriques à autonomie étendue (E-REV) qui utilise un moteur thermique produisant de l’électricité uniquement pour recharger la batterie. Ces deux segments sont en forte progression depuis trois ans et tire le marché des véhicules à batterie électrique. En 2023, leurs livraisons ont explosé de 83 %, à 2,6 millions d’unités vendues, représentant la moitié des ventes de véhicules électriques, selon la Fédération chinoise des constructeurs de voitures individuelles (CPCA). Sur les 5 premiers mois de l’année 2024, elles ont une nouvelle fois bondi de 70 % tandis que les livraisons d’hybrides ont progressé de 17 %.
Royaume-Uni : La croissance du premier trimestre a été révisée légèrement à la hausse, passant de 0,6 % à 0,7 %, a annoncé l’Office national des statistiques (ONS). Cette rectification confirme que le Royaume-Uni est sorti plus tôt que prévu de la récession dans lequel il était entré fin 2023. Cette bonne nouvelle pour l’économie britannique arrive à point nommé pour le Premier ministre conservateur Rishi Sunak, à quelques jours d’élections dans lesquelles le Labour part grand favori.
Bulgarie : Membre de l’Union européenne depuis 2007, la Bulgarie n’est pas encore prête à adopter l’euro en raison d’une inflation élevée selon deux récents rapports publiés par la Banque centrale européenne et la Commission européenne. Depuis 2020 et son intégration au cadre de régulation bancaire de la zone euro et au mécanisme de change européen (ERM II), un système de parité fixe considéré comme l’antichambre de la devise européenne. En mai, le taux d’inflation moyen sur les 12 derniers mois était de 5,1% en Bulgarie, soit «bien au-dessus de la valeur de référence de 3,3% pour le critère de stabilité des prix», précise la BCE dans son rapport.
