Angola : la Deutsche Bank a octroyé, dans le cadre d’un crédit export, une facilité de prêt sur dix ans de 57 millions d’euros pour la construction d’une méga usine de broyage du soja et du tournesol en Angola. Le financement est garanti par la Sace, l’Agence italienne de crédit export, et la Banque de développement de l’Angola (Banco de Desenvolvimento de Angola). C’est l’industriel italien Andreotti Impianti qui fournira la technologie et les machines. D’après l’agence d’information Ecofin, il s’agit de la première transaction concrétisée dans le cadre d’un accord-cadre de crédit à l’exportation signé en mai 2019 entre la Deutsche Bank, la Banque de développement de l’Angola et le ministère angolais des Finances. Montant total de l’engagement couvert par cet accord : un milliard d’euros.
Villes les plus riches : selon le classement 2023 d’Henley & Partners des villes les plus riches du monde par le nombre de millionnaires (patrimoine disponible supérieur à 1 millions d’USD), une seule ville européenne, Londres, figure au Top 10, dominé par les villes américaines et chinoises. New York est numéro 1 avec 340 000 millionnaires, tandis que deux autres métropoles américaines – la région de la baie de San Francisco et Los Angeles – occupent les 3ème et 6ème places, avec respectivement 285 000 et 205 400 résidents fortunés. Tokyo, qui était en tête du peloton il y a dix ans, tombe à la 2ème place (290 300), et Londres, longtemps numéro 1, chute à la 4ème place (258 000). La cité État de Singapour occupe la 5ème place (240 100), tandis que Sydney, en forte croissance dans ce domaine, est 10ème (126 900). La Chine compte trois villes dans le Top 10, dont Hong Kong (7ème, 129 500), Pékin (8ème, 128 200) et Shanghai (9ème, 127 200). A noter que Paris, en léger recul, est à la 18ème place (93 000), juste derrière Melbourne.
Pétrole : dans une note récente, Coface parie sur une poursuite des tensions sur les marchés du pétrole avec un prix moyen, sur 2023, à 90 dollars le baril de Brent. Les économistes de l’assureur-crédit se fondent sur l’activisme des pays producteurs pour réduire l’offre et ainsi tirer les prix à la hausse. Début avril, précise Coface, l’Arabie saoudite, l’Irak, les Émirats arabes unis, le Koweït, le Kazakhstan, l’Algérie et Oman, ont créé la surprise en annonçant de nouvelles réductions combinées de plus de 1,1 million de barils par jour (b/j), surprenant les marchés. La Russie a de son côté annoncé une baisse de sa production d’environ 500 000 b/j en réaction à l’interdiction par l’UE des importations maritimes de pétrole et de produits pétroliers russes. Au total, les réductions représentent environ 3,7 % de la demande mondiale.
Anvers-Bruges : le transbordement total de marchandises du Port d’Anvers-Bruges a reculé de 4,5 %, à 68,7 millions de tonnes au premier trimestre 2023 par rapport à la même période de l’an dernier. Si les problèmes liés à la congestion se sont résorbés, le contexte géopolitique et macroéconomique (ce dernier marqué par une baisse de la demande mondiale) explique cette baisse, tirée notamment par le déclin du segment des conteneurs et des changements significatifs dans les flux de marchandises. Ainsi, le trafic de conteneurs lié à la Russie a reculé de 6,6 % en tonnes et de 5,7 % en EVP sur la même période. D’une manière plus générale, les volumes de marchandises générales conventionnelles ont reculé de 19,8 % et ceux des vracs secs de 7,3 %. Quant aux vracs liquide, le trafic a connu une très légère progression de 0,5 %.