Ayant inauguré à Paris hier jeudi le 10ème centre du réseau canadien à l´étranger dédié à la promotion de l´Ontario, Sandra Pupatello, ministre du développement économique et du commerce, a évoqué les mesures prises par cette province canadienne (PIB égal à 40% du total national) pour soutenir l´innovation.
La ministre a notamment mis en avant le Fonds pour les emplois dans les secteurs émergents, un projet dédié au développement de « la nouvelle économie » et doté d´un montant d´environ 780 millions d´euros.
Pour bénéficier de ce fonds, les sociétés candidates, de toute nationalité, doivent investir un montant équivalent à 17 millions d´euros ou s´engager à créer ou maintenir au moins 100 emplois pendant une période de cinq ans. Les subventions consenties peuvent aller dés lors jusqu´à 15% des coûts de projets admissibles et le gouvernement de Dalton McGuinty garantit une réponse dans un délai de 45 jours.
Sanofi Aventis en proue
Le secteur biopharmaceutique est principalement visé par cette stratégie. Le Français Sanofi Pasteur (la division vaccins du groupe Sanofi Aventis) a décroché le premier financement dans le cadre de ce programme. Le gouvernement de l´Ontario finance 13,9 millions des 101,5 millions de dollars de projet, comprenant notamment la construction d´un nouveau centre de recherche sur son campus de Connaught (Toronto) et de développement dans le domaine de l´immunologie.
Ces investissements sécurisent « 900 emplois dans le secteur de la recherche et de la fabrication, ainsi que la création de 30 postes permanents de chercheurs hautement qualifiés, a souligné Sandra Pupatello », a-t-elle ajouté. Tout en indiquant qu’un investissement de 100 euros dans la recherche et le développement peut-être réduit à un coût inférieur à 41 euros pour une entreprise. De fait ces avantages, précise la ministre, « ont contribué à faire de la France la quatrième source d´investissements de capitaux étrangers en Ontario ».