J´ai toujours pensé qu´une ville qui aime le vélo est une ville civilisée. Si nous voulons que les Londoniens circulent sur deux roues plutôt que sur quatre, il faut les aider à le faire en leur fournissant les infrastructures adéquates » a affirmé, le 18 novembre, Boris Johnson.
Le nouveau maire de Londres a donc lancé hier un appel d´offres européen pour des vélos en libre service. L´objectif de la municipalité est de mettre à la disposition des Londoniens 6000 vélos en location et 400 stations d´ici à mai 2010. Le projet envisagé à Londres ressemble comme deux roues de vélos aux services déjà proposés dans plusieurs villes françaises, à Paris en particulier.
La mairie de Londres a, en effet, précisé dans son appel d´offres que les candidats devront concevoir et construire la flotte de vélos et les stations de garages (dont certaines pourront être mobiles) ainsi qu´en assurer la maintenance. Paris, avec ses Vélib´, a opté pour un système semblable. D´ailleurs, Transport of London (la société publique qui gère les transports) ne cache pas que la capitale française a été une source d´inspiration. Elle a choisi d´illustrer son étude de faisabilité sur le projet avec une photo des bicyclettes parisiennes.
Contacté par www.lemoci.com, JC Decaux, l´opérateur français des Vélib, n´a pas souhaité indiquer s´il était intéressé ou non par l´appel d´offres de Londres. Les autres éventuels candidats ont jusqu´au 19 décembre pour se manifester. La mairie de la capitale britannique a chiffré le coût de ce contrat entre 82 et 140 millions de livres (entre 98 et 167 millions d´euros). Une dépense que les Londoniens verront peut être d´un mauvais oeil. Avec la crise, de plus en plus de Britanniques ont déjà du mal à digérer la facture des Jeux Olympiques de 2012 qui se tiendront à Londres.
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Marine Aubonnet
