Exposant depuis 2011 au Salon mondial de l’usine des métaux et de la machine-outil (EMO) à Hanovre, la société PEMTec SNC figurera encore cette année parmi la trentaine de sociétés* participant à cette biennale en 2019 (16-21 septembre). « Depuis cette date, notre stand a doublé à 80 m2. Nous pouvons ainsi y présenter au moins une machine, ce qui est particulièrement important dans un salon d’innovation et de technologie », se félicitait Andreas Jutzi, Key Account Manager de ce spécialiste de l’usinage électrochimique de précision des métaux, lors de la présentation de la 22e édition de l’EMO, pour laquelle, début mai, 2 030 exposants de 47 pays étaient déjà enregistrés.
A. Jutzi : « nous venons avec quatre commerciaux »
« Le monde entier est présent. Nous venons avec quatre commerciaux qui sont occupés toute la journée. Pour une petite entreprise qui manque de moyens marketing, c’est important de présenter à l’EMO sa technologie, de rencontrer les traders et d’observer les développements de la concurrence, car nous devons constamment évoluer pour être compétitifs vis-à vis de nos clients dans l’industrie médicale, l’automobile, l’aéronautique et le spatial, l’outillage et les biens de consommation », soulignait Andreas Jutzi.
Lors de la précédente édition en 2017, l’EMO avait accueilli quelque 130 000 visiteurs, dont la moitié de près 160 pays, alors que la participation internationale s’élevait à 64 % sur un total d’exposants de 2 230, originaires de 44 pays. La fréquentation étrangère était essentiellement composée d’Européens (71 %) et d’Asiatiques (21 %), selon Wilfried Schäfer, le président de l’Association allemande de la machine-outil (VDW).
« A l’EMO, nous espérons engranger de nouvelles commandes en Asie, notamment en Chine », confiait le dirigeant de la PME PemTec, basée à Forbach. Cette année, le salon de Hanovre présentera des pavillons nationaux de la Chine, de Taïwan ainsi que de la Suisse. D’après Wilfried Schäfer, « en Chine, le plus grand marché, la consommation de machines est légèrement supérieure au niveau modéré de l’Asie dans son ensemble », mais c’est surtout l’Inde « qui consomme beaucoup plus de machines-outils que la moyenne asiatique ».
L’Allemagne, premier marché de la France
« A l’EMO, précisait Andreas Jutzi, c’est en Allemagne que nous vendons le plus de machines, juste devant l’Amérique du Nord ». Selon le VDW, l’Allemagne est de loin le premier débouché de la France, avec une part croissante, qui était de 14 % en 2018 sur un montant global d’exportations de l’Hexagone de 555 millions d’euros (pour plus de détails, voir fichier joint).
Venaient ensuite deux autres nations européennes, Italie (9 %) et Royaume-Uni à égalité avec la Chine (7 %) chacun, devançant de peu l’Espagne (6 %). Au total, la France exportait 70 % de sa production de machines-outils, qui s’élevait à 800 millions d’euros en 2018.
Plus grand marché européen, l’Allemagne devrait subir un ralentissement. La consommation de machines-outils ne dépasserait pas ainsi 1 % cette année. En Europe, ce sont les pays de l’Est, des économies attractives qui attirent les investissements, qui font la course en tête. A l’instar de la Slovaquie, la République tchèque, la Pologne et la Hongrie.
François Pargny
* Le 23 mai dernier, l’EMO comptait 30 stands français : Altifort, Dosatron International, Smoc Industries, Symop French Association, Mecanumerica, SMP Technik, Forécreu, Engineering Data, Rollix-Defontaine Group, Asahi Diamond, PEMTec SNC, NTN-SNR Roulements, LMT Belin France., Escofier, Somex, Carossino – Kopal, Braillon Magnetics, GO2cam International, Vernet Behringer, Thermocompact., Aries Alliance, Digital Way, Huron Graffenstaden, Erasteel, Redex, PCI – SCEMM, DP Technology Europe, Kreon Technologies, Magafor, Missler Software.