
Le RCEP est un accord « massif par sa taille, low cost par son contenu », selon Elvire Fabry
1 décembre 2020
Pour Elvire Fabry, économiste et chercheuse senior à l'Institut Jacques Delors, l’accord du Regional Comprehensive Economic Partnership (RCEP) signé le 15 novembre par les dix pays membres de l’Asean et cinq pays tiers*, dont la Chine, la Corée du Sud, le Japon, l’Australie et la Nouvelle Zélande, est « low cost » par son faible contenu normatif et réglementaire. Pour autant, les entreprises européennes ne doivent pas en négliger la portée car il est le signal d’un renforcement de l’intégration régionale. Le Moci. Pourquoi les informations sur le contenu détaillé de cet accord sont-elles encore rares ? Elvire Fabry. Il faut se plonger dans l’accord pour voir le détail des concessions. Comme toujours, ce sont des accords qui font des centaines de pages, et il faut aller regarder chaque chapitre. Et, surtout, il faut avoir des éléments de comparaison car la lecture d’un accord en tant que telle ne dit rien, il faut savoir ce qu’il apporte à l’existant. Dans le cas du RCEP, ce serait intéressant de voir ce qu’il apporte par rapport aux nombreux accords bilatéraux existants dans la zone et par rapport à d’autres grands accords régionaux. Une « pataugeoire de la taille d’un océan » Le Moci. Et pourtant il est déjà...
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