Commission européenne : T. Breton fait son entrée mais devra imposer sa marque
21 novembre 2019
Thierry Breton, le futur commissaire français à Bruxelles, a réussi son Grand oral devant les eurodéputés, ce qui devrait renforcer la légitimité de sa nomination. Malgré les risques de conflit d’intérêts soulevés par certains parlementaires, l’ex-P-dg du groupe Atos et ex-ministre français de l’Économie, a obtenu le feu vert du Parlement européen (PE) après une audition de trois heures, le 14 novembre dernier. A la tête d’un super portefeuille, il devra toutefois imposer et son style et trouver le bon tempo avec sa redoutable collègue danoise, Margrethe Vestager. Retour sur les coulisses et les enjeux de cette nomination. Soutien du PPE et des sociaux-démocrates La confirmation de Thierry Breton a été un soulagement pour l’Élysée à la suite du rejet de Sylvie Goulard, première candidate proposée par Emmanuel Macron. Car le cas était loin d’être réglé avant son examen de passage devant une centaine de députés européens. Deux jours plus tôt en effet, la commission des Affaires juridiques du PE (Juri), chargée de se prononcer sur les conflits d’intérêts, n’avait accepté que de justesse sa candidature, par 12 voix contre 11. Son Grand oral, sorte de seconde manche, aura donc été déterminant et bien moins contesté. En obtenant...
L'accès à la totalité de l'article (1399 mots) est réservé aux abonnés, aux utilisateurs d’un porte-monnaie ou aux acheteurs de l’article à l’unité.
Se connecter
Pas encore lecteur ? Je crée mon compte
Contenu associé