Les Chinois représentent un élément clé du marché mondial du luxe et malgré la crise économique actuelle ils y restent fidèles : c´est ce que révèle une étude de KPMG réalisée fin 2009 auprès de Chinois bénéficiant de bons revenus.
Selon cette étude, les ventes de produits haut de gamme ont bondi de 12 % alors que dans le reste du monde elles affichaient une chute de 8 % ! Et ce phénomène s´étend à toute la Chine et plus seulement aux villes phares de Shanghai, Pékin ou Canton.
Mieux, ces clients sont fidèles et tiennent à la valeur ajoutée qu’ils mettent dans ces produits. Ainsi, selon l’enquête de KPMG, les consommateurs chinois préfèrent acheter moins fréquemment des marques haut de gamme (cosmétiques, bijoux, parfums) plutôt que de se tourner vers des produits de moindre renommée.
Les entreprises du luxe ont, de leur côté, dû s´adapter pour suivre la demande chinoise. KPMG révèle qu´il a fallu optimiser les coûts du processus de production et envisager une baisse des délais de stockage des marchandises. Afin d´écouler le surplus ou les invendus, les entreprises effectuent des ventes privées et mettent en place des entrepôts de destockage même si certains craignent que cela discrédite la marque.
Ces méthodes sont d´autant plus judicieuses que la Chine offre des perspectives importantes de développement grâce à la croissance des métropoles de « second rang ». Comme l´indique KPMG, nombre d´entreprises ont investi massivement dans diverses villes du pays du fait d´un pouvoir d´achat grandissant de la population, ce qui laisse présager de bons augures pour le marché du luxe en Chine.
Alix Cauchoix