L’Afrique a enregistré une hausse marquée de sa croissance économique
depuis le début des années 2000 et a un potentiel
de croissance supérieur à 5 %, estime une étude EcoNote de mai du
groupe Société Générale. Cette accélération s’explique aussi bien par des facteurs exogènes : hausse des prix des matières premières, réorientation des flux
commerciaux et financiers vers les pays émergents tels que la Chine et l’Inde que par
des facteurs endogènes : amélioration des politiques macroéconomiques, stabilisation
politique.
Le dynamisme du continent devrait se confirmer, souligne Econote. L’Afrique devrait poursuivre
ce « décollage » grâce à ses matières premières (énergétiques, minérales ou
agricoles) et grâce au facteur démographique (accroissement de la population
active et de la classe moyenne). Toutefois, cette croissance demeure parfois purement «
comptable », et ne se traduit pas par un développement rapide du niveau de vie
des pays. En outre les défis politiques restent nombreux, précise l’étude.