Selon une note sectorielle de la Chambre de commerce France-Brésil, la consommation brésilienne de produits cosmétiques a progressé de 13 % entre 2006 et 2007, atteignant un volume de 19,8 milliards de dollars, contre 18,2 milliards l´année précédente.
En 2006, le Brésil était devenu pour la première fois le troisième consommateur mondial et avait devancé la France. Le pays numéro un en terme de consommation des secteurs hygiène, parfumerie et cosmétiques reste les Etats-Unis (50 milliards de dollars en 2006). Le Japon vient en deuxième position (30 milliards), suivi du Brésil (18 milliards) et de la France (14 milliards).
Le Brésil pourrait continuer de progresser et devenir numéro deux mondial dans deux ans, comme le rapporte l´édition de février de la lettre d’information mensuelle de l’Union des chambres de commerce et d’industrie françaises à l’étranger. Selon les prévisions de João Silva, président de l’Association brésilienne de l’industrie de l’hygiène personnelle parfumerie et cosmétiques (ABIHPEC), le Brésil occupera en 2010 le second rang mondial – remplaçant le Japon – et en 2008 le pays devrait devenir leader mondial dans la commercialisation de déodorants.
On compte aujourd’hui au Brésil plus de 1 500 entreprises actives sur le marché des cosmétiques, dont plus de 61% (1 003) sont situées dans la région Sud-Est. A l´instar de la société française Pierre Fabre (Avène, Klorane, Elencyl, Ducray), installée à Rio de Janeiro depuis huit ans, qui a ouvert progressivement deux bureaux à São Paulo et à Vitória.