Suite à l’annonce par le Premier ministre François Fillon de
la hausse de la fiscalité sur les « alcools forts », la Fédération française
des spiritueux (FFS) regrette cette « nouvelle stigmatisation d’une
filière déjà très lourdement taxée, dont le dynamisme local pourrait être
fortement mis à mal ». La FFS
se sent menacée et rappelle que cette filière est constituée à 95 % de PME
représentant 100 000 emplois. « Nos produits font
l’objet d’un traitement particulier et discriminatoire », regrette le président
de la Fédération. Les
boissons spiritueuses sont d’ores et déjà les boissons alcoolisées les plus
taxées, contribuant à 83 % des recettes alors qu’elles ne représentent que 22,7 %
de la consommation. Les producteurs de spiritueux exigent donc davantage
d’équité dans le cadre du plan de réduction
du déficit public.