La Chambre de commerce et d’industrie algéro-française (CCIAF), agréée le 21 février, comptait déjà 600 adhérents début mai. Elle prend le relais de l’ancienne CCI française en Algérie, qui avait perdu son agrément en 2009. Au plan statutaire, la principale différence avec l’ancienne structure est que les membres algériens participeront désormais aux élections de ses instances dirigeantes, ce qui n’était pas le cas auparavant. Son caractère algéro-français, avec des activités tournées vers les services aux entreprises tant algériennes que françaises, sera donc plus marqué. La CCIAF compte bien attirer en son sein les anciens adhérents. « Nous pensons atteindre 1 200 membres cette année, souligne Jean-Marie Pinel, son nouveau président, par ailleurs à la tête du cabinet d’audit et de conseil KPMG Algérie. Nous espérons d’ailleurs voir nous rejoindre celles des 350 entreprises françaises qui ne nous ont pas encore rejoints. »
Le nouvel organisme, dont le directeur général, Réda El Baki, venu de la banque HSBC, a pris ses fonctions le 15 mai, s’est fixé cinq missions : animer la communauté d’affaires, autour d’études, de rencontres, d’événements ; aider les entreprises à trouver des partenaires ; fournir un service d’information ; aider ses membres à voyager via des accords de tarifs avec des prestataires ; faire de la formation. Un des premiers événements phares qu’elle a organisés a été d’inviter Jean-Pierre Raffarin à un petit déjeuner avec les chefs d’entreprise algériens, lors du Forum d’affaires franco-algérien organisé par Ubifrance. Par ailleurs, la CCIAF et Ubifrance sont en discussion
pour mettre sur pied un accord de coopération.
Christine Gilguy