Ils ont dit… (gratuit) : F. Oudéa, F. Hollande, L. Fabius

Frédéric Oudéa, P-dg du groupe Société Générale : « La Russie, c’est 3 % de nos engagements de crédit et moins de 5 % de nos résultats. Pas un risque significatif donc (…) Nous sommes confiants mais prêts à tous les scénarios. La Russie, c’est l’un des moteurs de croissance d’une fusée qui en possède beaucoup ».
Propos rapportés par Le Monde du 14 mai dans un article relatant les orientations du plan stratégique 2014-2016 présenté par la banque française le 13 mai. SG est la 7ème banque en Russie à travers sa filiale Rosbank. La banque française table sur une hausse annuelle de 7 % de ses revenus et un taux de rentabilité de 16 % en 2016 (13 % en 2013).

François Hollande, président de la République : « Je tenais à terminer ce long déplacement dans le Caucase du Sud en Géorgie pour rappeler le soutien de la France à votre pays, à son intégrité territoriale, à son développement, à sa vocation européenne ».
Déclaration à la presse le 12 mai, à son arrivée à Tbilissi, aux côtés du Premier ministre géorgien, Irakli Garibachvili. Dans la même déclaration, le président français à précisé que l’accord d’association avec l’Union européenne allait « trouver sa traduction au mois de juin, pas plus tard, car il n’y a pas de temps à perdre », selon Les Echos (14/05/2014).

Laurent Fabius, ministre des Affaires étrangères et du développement international (MAEDI) : « Ce n’est pas l’un ou l’autre. On travaille ensemble. Mais le ministère de l’Économie n’a pas de services partout à l’étranger, tandis que des ambassades, il y en a partout. Le rôle de l’ambassadeur, c’est donc de coordonner aussi bien l’aspect de la diplomatie classique, que l’aspect éducatif, culturel, scientifique, et l’aspect économique. Bien sûr, nos ambassadeurs s’appuient aussi sur des services spécifiques qui dépendent à la fois de Bercy et du Quai d’Orsay.»
Extrait d’une interview à lavoixdeFrance.fr, le site d’un magazine des Français de l’étranger, lors de son déplacement à Chicago en début de semaine, où le ministre répond à la question : « Mais que peut faire de plus le ministère des Affaires étrangères sur le commerce extérieur par rapport au ministère de l’Économie qui en avait jusqu’ici la charge ?»