Karel De Gucht, commissaire au Commerce : « Il vaut mieux une économie de marché basée sur nos normes que sur celles de la Chine, non ? La grande bataille en cours est effectivement celle des normes et des standards. Avec ces deux pays, nous donnerons la masse critique qui nous permettra [d’y parvenir] ». Extrait d’un entretien au quotidien français Libération du 29 octobre, dans lequel il souligne aussi son ambition d’élaborer, à travers les accords de libre-échange conclu avec le Canada et négocié avec les États-Unis, « des normes ayant vocation à devenir mondiales ».
Arnaud Montebourg, ministre du Redressement productif : « L’euro n’appartient pas à l’Allemagne. Il appartient à tous les membres de la zone euro. Et nous en avons une part de propriété et nous avons à dire les choses ». Déclaration dans le cadre d’une dénonciation en règle de la politique de l’euro fort, lors de son intervention au Medef, le 29 octobre, devant une salle bondée (et comblée selon notre confrère), citée dans un article du site d’information lesechos.fr.
Alain Taïeb, président du groupe des AGS (déménagement des personnes et des biens) : » En Afrique, nous sommes présents dans 45 pays. Notre projet est d’être dans les 54 États du continent d’ici à 2016. Et nous serons alors la seule ETI familiale à couvrir 100 % du continent » (déclaration faite à l’occasion de la remise des prix VIE Afrique, le 25 octobre, à Paris).
Bruno Durieux, président du Comité national des CCEF : » Il faut avoir une approche continentale. Ce qui veut dire renforcer nos relations avec les pays anglophones et lusophones, pour les entreprises s’engager où elles doivent faire des progrès, comme dans l’agriculture et la distribution d’énergie, et ne pas se cacher derrière l’Union européenne. La France doit garder sa place en Afrique et ne pas déléguer son savoir-faire à l’UE « . (déclaration faite à l’occasion de la remise des prix VIE Afrique, le 25 octobre, à Paris).