Michelle Bachelet, présidente de la République du Chili : « Il est essentiel pour nous de continuer à attirer les investissements étrangers pour l’intégration de notre pays au niveau international et si l’on veut maintenir notre croissance, qui a été vigoureuse ces dernières années ».
Déclaration faite le 9 juin devant des hommes d’affaires français et chiliens lors du forum d’affaires franco-chilien, co-organisé par Medef International et CIE Chile, le Comité de promotion des investissements étrangers au Chili.
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Matthias Fekl, secrétaire d’État au Commerce extérieur : « L’augmentation prévisible des différends, leur complexité et les montants en jeu rendent indispensable une véritable justice internationale de l’investissement. Sur la forme, nos propositions visent à présenter les voies opérationnelles pour la création d’une Cour permanente publique, organe au service de la cohérence du droit et de l’articulation des décisions avec les juridictions nationales. Sur le fond, nous voulons clarifier les concepts juridiques aujourd’hui insuffisamment définis, instaurer un appel, prévenir les conflits d’intérêt et prévoir des amendes pour recours abusifs. Il faut mettre un terme à la complaisance à l’égard des seuls intérêts du marché pour restaurer la place de la puissance publique et de la démocratie ».
Extrait d’une tribune publiée le 4 juin sur lesechos.fr où le secrétaire d’État français au Commerce extérieur, à la promotion du tourisme et aux Français de l’étranger expose la position française sur la clause d’arbitrage Investisseurs/Etats (ISDS/Investor State Dispute Settlement) prévue dans le projet de Partenariat Transatlantique et détaille la nouvelle proposition française à la Commission européenne de création d’une justice internationale de l’investissement pour les différents sur les investissements.
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Eric Trappier, P-dg de Dassault Aviation : « Le Premier ministre a estimé qu’il fallait donner la priorité à servir la défense du pays : il a décidé d’acheter 36 appareils sur étagère, de gré à gré, de gouvernement à gouvernement. L’objectif de ce nouveau schéma est d’aller vite. C’est une affaire de semaines ou de mois. On peut viser une signature cette année ».
Extrait d’un entretien au site d’information lexpansion.lexpress.fr/ dans lequel le P-dg du constructeur aéronautique français évoque la récente confirmation, par l’Inde, de la commande ferme de 36 Rafale et fait le point sur les perspectives de son groupe, tant sur le marché civil que sur le marché militaire.
Général Denis Mercier, chef d’état-major de l’Armée de l’air française : « C’est bon pour le pays et nous déployons cet effort naturellement, mais il ne faut pas faire n’importe quoi. Il convient que l’armée de l’air soit dès le départ partie prenante de toutes les discussions, notamment sur la question du calendrier. Il faut que l’équipe France – la DGA, l’armée de l’air, l’industriel – affiche clairement le calendrier et ne cède pas aux éventuelles pressions de pays qui ne voudraient pas attendre. Moyennant cela, tout se passera très bien ».
Déclaration lors de son audition fin mai à l’Assemblée nationale, alors qu’il était interrogé sur l’impact des contrats d’exportation du Rafale sur le planning d’équipement de l’armée de l’air, citée dans un article de la tribune.fr intitulé Exportation du Rafale : les inquiétudes de l’armée de l’air.