Extrait d’un entretien publié le 3 février sur www.lesechos.fr, lors de la visite à Paris du président cubain Raul Castro. Lire également dans la Lettre confidentielle, en accès gratuit : Cuba / France : les priorités cubaines pour les entreprises françaises et les accords conclus
Matthias Fekl, S.E. au Commerce extérieur : « Les négociations étaient au point mort depuis plus de vingt ans. Lors de mon déplacement à Cuba en mars 2015, j’étais accompagné du directeur général du Trésor français, Bruno Bézard, qui travaille sur les questions multilatérales et bilatérales de la dette. Cette question de la dette est très importante car elle conditionne la réussite de la modernisation en cours à Cuba et ses besoins d’accès au financement. En quelques semaines, nous sommes parvenus à un accord sur les montants. Cette dette est composée de 2,6 milliards de dollars d’arriérés qui seront intégralement remboursés, et de 8,5 milliards de dollars d’ intérêts de retard qui ont été annulés. Cet accord, pour lequel nous avons beaucoup œuvré, va permettre le retour de l’Agence française de développement à Cuba. »
Extrait d’un entretien exclusif du secrétaire d’Etat au Commerce extérieur, à la promotion du tourisme et aux Français de l’étranger accordé le 29 janvier à l’Humanité, sur Cuba et les enjeux de la venue en France du président cubain Raul Castro, où est évoqué le problème de la dette publique extérieure cubaine multilatérale et bilatérale. L’article a été mis en ligne sur le site du ministère des Affaires étrangères et du développement international au lien suivant : www.diplomatie.gouv.fr/fr/le-ministre-les-secretaires-d-etat/matthias-fekl/presse-et-media/article/interview-de-matthias-fekl-et-hector-igarza-dans-l-humanite-29-01-16. Lire également dans la LC, en accès gratuit : Cuba / France : les priorités cubaines pour les entreprises françaises et les accords conclus
Laurent Fabius, Maedi : « Deux points pour la France sont extrêmement importants. On doit rester dans le cadre des traités actuels au niveau européen et il ne peut pas y avoir d’interférence des pays hors zone euro sur des pays dans la zone euro ».
Selon le porte-parole du gouvernement, c’est ce que le ministre des Affaires étrangères et du développement international (Maedi) aurait dit, en conseil des ministres le 27 janvier, à propos du projet d’accord en cours de négociation par la Commission européenne et le Premier ministre britannique pour que ce dernier fasse campagne pour le « oui » lors du référendum qu’il doit organiser sur le maintien ou non de son pays dans l’Union européenne. Lire sur notre site en accès gratuit : Menace de “Brexit” / UE : les principales clauses de l’accord conclu par Donald Tusk et David Cameron
Jean-Luc Chapoton, directeur commercial international du Groupe RATP Dev : » Au Moyen-Orient, le modèle pour les transports ferroviaires était les partenariats public-privé (PPP) il y a quatre-cinq ans, mais finalement il a été abandonné pour un autre format, à savoir le contrat de construction et le contrat d’exploitation et de maintenance. C’est ainsi notamment que notre groupe, qui crée des sociétés de gestion dans les pays où il travaille, assure l’exploitation et la maintenance des tramway algériens, via la Setram, qui est une joint-venture avec l’Entreprise du métro d’Alger (Ema) et l’Établissement public de transport urbain et suburbain d’Alger (Etusa), à Alger, Oran et Constantine, mais nous nous intéressons également à d’autres projets à Mostaganem, Sidi Belabbès, Ouargla, Sétif, Batna… » . Propos tenus 2 février, à l’occasion, d’un petit déjeuner débat de la Chambre de commerce franco-arabe sur » les transports ferroviaires et urbains « . A cette occasion, Pascale Grasset, vice-président d’Alstom Transport, après avoir rappelé que son groupe a créé une usine avec Ema et la compagnie Ferrovial à Annaba, a précisé qu’à sa connaissance tous les projets de tramways, en dépit de la conjoncture moins favorable en raison de la baisse des cours des hydrocarbures, sont maintenus, sauf peut-être, selon les autorités algériennes, ceux d’Annaba et de Batna, qui » seraient retardés, gelés « .
Clara Gaymard, Dg GE France : « Le closing avec Alstom vient de se terminer, c’était un bon moment pour moi de préparer une nouvelle étape de ma vie professionnelle. J’ai 56 ans, et je voulais connaître une nouvelle aventure. Elle sera dans le monde entrepreneurial ».
Clara Gaymard quitte la direction de la filiale du groupe américain en France une fois sa mission accomplie (rachat par GE de la branche énergie du Français), et peu après l’annonce par GE de la suppression de 800 postes en Europe, et elle le fait savoir : cette déclaration est extraite d’une interview publiée par le site d’information Challenges.fr dès le dimanche 31 janvier.