Le programme du déplacement en Colombie et en Equateur du Premier ministre français (25-27 juin) est particulièrement chargé puisque ce jeudi matin, il devrait rencontrer le vice-président de la Colombie, German Vargas Lleras, qui supervise personnellement la mise en place des différents projets de développement des grandes infrastructures du pays, notamment du réseau autoroutier colombien, puis inaugurer le forum économique franco-colombien.
Pendant cette même journée, Manuel Valls sera reçu par le président de la Colombie, Juan Manuel Santos, puis par le maire de Bogota, Gustavo Petro, qui est à l’initiative du projet du métro de la capitale, suivi de près par Alstom mais aussi par tous les grands concurrents internationaux. La journée de vendredi 26 juin sera en partie consacrée à la ville de Medellin, et notamment aux projets français avec la visite des chantiers du tramway (Lohr-Alstom) et du téléphérique Metrocable (Poma).
Manuel Valls se rendra aussi au technocentre de la Ruta N, principale plateforme de développement de l’innovation de la ville, où il prononcera un discours sur ce thème). Pendant le séjour du Premier ministre en Colombie, devraient être signés : la convention de non-double imposition entre la France et la Colombie ; un accord de prêt d’un montant de 275 millions d’euros en soutien au développement rural dans les zones affectées par le conflit intérieur qui frappe la Colombie depuis près de 50 ans ; et des conventions entre des entreprises françaises et l’Agence colombienne de réintégration (ACR).
La visite se poursuivra le 26 juin en Equateur, avec une rencontre prévue avec le président Rafael Correa, puis, le lendemain, avec le maire de la capitale, Quito, Mauricio Rodas, un acteur clé de la vie politique et économique locale. En marge de ce déplacement, une réunion du groupe de travail franco-équatorien sur les questions économiques et commerciales sera organisée, réunissant des délégations d’affaire des deux pays : une initiative importante dans un pays que les Français ont négligé jusqu’ici alors que d’autres pays comme la Chine ou l’Espagne sont très actifs.
Daniel Solano