La ministre du Commerce extérieur, Nicole Bricq, a co-animé le 20 décembre les Rencontres économiques franco-algériennes, ouvertes par François Hollande lors de sa visite d’Etat en Algérie, visant à renforcer le partenariat commercial entre les deux pays.
A cette occasion, quatre accords commerciaux ont été signés :
• La concession de terrain de Sanofi-Aventis pour la construction d’une usine de produits pharmaceutiques à Sidi Abdallah ;
• Le contrat de réalisation clefs en mains pour l’installation d’une usine de production de confitures par l’entreprise française SH Biaugeaud ;
• La création d’une co-entreprise franco-algérienne de développement de systèmes d’information hospitalier qui équiperont le CHU d’Oran ;
• La mise en place d’une société conjointe de fabrication de sutures chirurgicales basée à Tizi-Ouzou.
Ces signatures de contrats, selon la ministre, illustrent deux idées : « que l’implantation des PME en Algérie est possible et
souhaitable. « Pour que nos relations commerciales soient fortes, le
renforcement de leur présence en Algérie est une priorité. La seconde
c’est que la co-localisation des activités est une voie d’avenir pour
nos relations économiques. » […] La ministre a, d’autre part, rappelé que dans le cadre de cette coopération la priorité devait être donnée aux secteurs de l’agroalimentaire, de la santé et de la ville durable. « Le comité mixte économique que nous allons mettre en place et que je co-présiderai y veillera ».
Au total, la visite du président de la République a donné lieu à la signature d’une
dizaine d’accords et de contrats dans le domaine de la défense, de
l’industrie, de l’agriculture, de la culture, de l’enseignement et de la
formation, rapporte l’agence d’information économique africaine Ecofin.
Des
partenariats avec le secteur privé ont été conclus suivant la règle de
la cession du contrôle majoritaire (51 %) à la partie algérienne, a indiqué Ecofin le 21 décembre. Parmi ces partenariats figure notamment la
construction de l’usine de montage Renault près d’Oran qui nécessitera au total 1,2 milliard d’euros d’investissement et
devrait produire au moins 25 000 véhicules par an à partir de 2014 pour
arriver « rapidement à 75 000 unités dont une partie sera exportée vers d’autres pays hors Union européenne »
a précisé Cherif Rahmani, ministre algérien de l’Industrie, de la PME
et de l’Investissement.
L’investissement sera réparti entre la Société
nationale des véhicules industriels, le Fonds National d’investissement
(FNI) algérien et Renault.
V. A.
Pour en savoir plus :
Maghreb : la France réfléchit à la coproduction
Visite en Algérie : François Hollande veut une « relation apaisée »
Guide business Algérie 2012