Économie
Informations pays
Population (millions, 2020)1 : 53,2
Capitale : Naypyidaw
Devise : Kyat
Indicateurs économiques :
Taux de croissance du PIB réel1 : 2021 : -8,9 % (estim.) ; 2020 : 3,2 %
Revenu national/hab. en parité de pouvoir d’achat (USD, 2020)2 : 4 650
Source : (1) FMI (2) Banque mondiale.
Conjoncture
La Birmanie connaît une crise politique et institutionnelle majeure depuis le 1er février 2021. A ce titre, la situation économique et financière du pays est très volatile et il convient de rester prudent sur la validité dans le temps des indicateurs de conjoncture.
La Birmanie a connu dix années de rattrapage économique dans le sillage de réformes libérales intervenues à partir de 2011. Son PIB a ainsi cru de 6,65% en moyenne jusqu’en 2020 grâce à l’augmentation progressive des flux d’IDE, l’intégration du pays dans les chaînes de valeur mondiales et le dynamisme des secteurs de la confection et de la construction.
La crise de la COVID19 et surtout le putsch militaire du 1er février 2021 ont remis en cause le processus de développement entamé il y a dix ans. Après une faible croissance en 2020 (1,7% est.), le pays devrait connaître la plus grande récession économique depuis 1988 avec une chute de 8,9% à 20% du PIB du fait du mouvement de désobéissance civile et des violences croissantes entre militaires et partisans de la démocratie.
Les finances publiques ont été impactées à la hauteur de l’intensité des crises que traverse le pays depuis plus d’un an. Le déficit budgétaire s’est ainsi accru en 2020 (-6,5 % est.) à raison de l’affaiblissement de la croissance et de l’augmentation de la dépense budgétaire pour faire face à la COVID19 (notamment la mise en place d’un plan de soutien de l’économie – le Comprehensive Economic Relief Plan). En 2021, le déficit public pourrait atteindre 8,9% compte-tenu de la contraction des recettes fiscales et non-fiscales, qui seront impactées par la chute de l’activité et le mouvement de désobéissance civile dans les administrations collectrices des taxes. Après une augmentation de 11 % entre 2020 et 2021, la dette publique devrait toutefois rester soutenable (51,6 %). Le solde primaire (hors remboursement des intérêts de la dette) s’établirait à -6,7 %.
Les principaux bailleurs de fonds multilatéraux – Banque mondiale, Fonds Monétaire International, Banque asiatique de développement, Union européenne – ont suspendu les versements à la Birmanie dans l’attente d’une normalisation de la situation politique. Les agences de développement des pays occidentaux (Etats-Unis, Royaume-Uni, Allemagne, France) et de certains pays asiatiques (Japon, Corée du Sud) ont également remis en cause leurs programmes d’aide au développement dans le pays, ce qui impactera les principaux projets d’infrastructures et le potentiel de croissance de moyen terme du pays.
Commerce extérieur
Population (millions, 2024)1 : 54,51
Taux de croissance du PIB réel1 : 2025 : 1,08 % (estim.) ; 2024 : 1,02 %
Revenu national/hab. en parité de pouvoir d’achat (USD, 2021)2 : 5 056
Échanges de marchandises (2023, Md USD, évolution sur 2022)3 :
Export : 14,8 (-13,45 %)
Import : 16,4 (-5,75 %)
Cinq premiers fournisseurs (avec part de marché en 2022)3 :
1 – Chine 32,1 %
2 – Singapour 24,8 %
3 – Thaïlande 12,4 %
4 – Malaisie 6,6 %
5 – Indonésie 6 %
Exportations françaises 20234 : 0,044 Md EUR, -15,38 %
Indice de perception de la corruption5 : 162/180
Sources : 1. FMI. 2. Banque mondiale. 3. OMC.
4. Douanes françaises. 5. Transparency international.
Risques et paiements
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Mobilité
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Logistique & Douane
La Banque mondiale a annoncé en septembre 2021 l’arrêt de la publication Doing Business. Nous rappelons ici les dernières évaluations disponibles. Dans le classement « Doing Business 2020 », Myanmar était classé au 168e rang mondial (inchangé par rapport à 2019) pour la performance du commerce transfrontalier. Sont mesurés dans cette rubrique les délais et les coûts (hors droits de douane) associés à trois catégories de procédures : respect des exigences en matière de documentation, respect des procédures de commerce transfrontalier et transport intérieur. Les délais sont fournis en nombre d’heures et les coûts en dollars US. Le transport intérieur n’est toutefois pas intégré dans la note finale.
• À l’export : respect des procédures de commerce transfrontalier (durée 142 h. ; coût 432 USD) ; respect des exigences en matière de documentation (144 h. ; 140 USD).
• À l’import : respect des procédures de commerce transfrontalier (durée 230 h. ;coût 457 USD) ; respect des exigences en matière de documentation (48 h. ; 210 USD).
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