Export / Accompagnement : Stratexio séduit un nombre croissant de dirigeants

Après deux ans de mise en route et de rodage, Stratexio (Stratégies pour l’exportation et l’internationalisation), qui propose aux patrons de PME et d’ETI un coaching sur mesure en matière de stratégie et de développement international dans le cadre de petits clubs de 12 membres, séduit un nombre croissant de dirigeants : un an après la création de son premier club à Nantes, avec un soutien du conseil régional, un deuxième est en cours de constitution dans cette même ville, cette fois-ci sans coup de pouce public. Parallèlement, l’association a lancé son deuxième club à Paris mi-septembre et prévoit d’en ouvrir un troisième à Poitiers en octobre. D’autres sont sur les rails, notamment à Toulouse, où l’association a fait une présentation au Club des exportateurs de France.

On comprend pourquoi Jean Vaylet, le président de la CCI de Grenoble qui préside Stratexio, est apparu réjoui sur le plateau de la Matinale de la mondialisation du Medef consacrée, le 21 septembre dernier, aux réseaux d’appui privés et publics à l’international : il a annoncé qu’environ 70 chefs d’entreprises seraient ainsi engagés dans le programme d’ici à la fin de l’année. « On a voulu appliquer le principe du management et de l’échange entre pairs en constituant sur un territoire déterminé des petits clubs de 12 à 14 chefs d’entreprise », a détaillé le président de Stratexio*.

La formule Stratexio mêle interventions d’experts (son catalogue compte 70 intervenants accrédités) et échanges avec d’autres chefs d’entreprises (5 réunions par an en club). Le recrutement des candidats repose à la fois sur une sélection, avec des critères d’accréditation en fonction de la maturité de leur projet et de leur entreprise, et sur un engagement personnel de leur part dans le cadre de la signature d’un contrat d’accélération pour une période de deux à trois ans. Tout cela n’est pas gratuit : le coût annuel va de 4 250 à 9 500 euros et seuls les chefs d’entreprises eux-mêmes sont ciblés, leurs cadres export ne sont pas admis. Des partenaires soutiennent désormais le programme : Euler Hermes, Malakoff Médéric, l’Ordre des experts comptables.

La proposition semble faire mouche : les 12 premiers chefs d’entreprises recrutés à Nantes qui ont terminé leur première année recommanderaient à 93 % la formule à d’autres et, si c’était à refaire, la totalité souhaiterait recommencer selon des données communiquées par Stéphanie Le Dévéhat-Picqué, sa déléguée générale. Certes, le nombre de bénéficiaires est encore faible mais, forte de ces premiers résultats, l’association, cofondée par le Medef, Medef International, le GFI, CCI International et l’OSCI, va à présent accélérer sa prospection. « On souhaite terminer en 2017 avec une centaine de chefs d’entreprises formés », confirme Vincent Moulin Wright, directeur général du GFI.

Christine Gilguy

*Lire sur notre site : Export / Matinale de la mondialisation : les opérateurs et les entreprises doivent jouer groupés, en réseau

Pour prolonger :
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