La crème de la crème du monde européen institutionnel, politique et des affaires s’était donnée rendez-vous à Bruxelles, les 26 et 27 mars, pour participer à la 7e édition du European Business Summit (EBS).
La présence de personnalités telles que le président turc Abdullah Gül, le directeur général de l´OMC, Pascal Lamy, une petite dizaine de commissaires européens emmenés par leur président José Manuel Barroso et des ministres issus de divers Etats membres, témoigne du succès grandissant de ce sommet que les organisateurs « vendent » aujourd’hui comme un nouveau Davos bruxellois.
Trois séances plénières, quinze ateliers, autour de thèmes aussi nombreux que variés, étaient au menu de cette grande messe. Tous les sujets, allant du protectionnisme au changement climatique en passant par l’énergie ou l’avenir des hedge funds, illustrent les préoccupations actuelles du monde des affaires européen.
Mais c’est évidemment la crise économique et financière qui était au coeur des débats. Ernest-Antoine Seillière, président de BusinessEurope s’est ainsi directement adressé aux responsables européens présents dans l’assemblée : « Mon premier message est de restaurer d’urgence les facilités de crédit (…) Mon second message [s´adresse] aux gouvernements et à José Manuel Barroso : n’imposez pas aux entreprises des charges administratives inutiles car ce sont elles qui permettront de sortir de la crise». Il a également rappelé les priorités des entrepreneurs à la veille du sommet du G20 qui aura lieu à Londres la semaine prochaine.
Kattalin Landaburu à Bruxelles