Essentiellement dédié aux négociations sur le futur cadre
budgétaire pluriannuel (2014-2020), le sommet européen des 7 et 8 février
consacrera aussi un large volet aux questions commerciales. Dans les
conclusions provisoires, les 27 veulent ré-affirmer – comme geste politique
fort – leur engagement en faveur du libre-échange « contre les tentations
protectionnistes ».
Selon les dernières estimations, un programme commercial
ambitieux à moyen terme permettrait un gain de deux points de croissance et la
création de près de 2 millions d’emplois. « L’UE doit promouvoir un
commerce libre, ouvert et équitable mais sans être naïve », souligne le
projet de conclusions. L’amélioration de l’accès aux marchés, la promotion de
conditions d’investissement adéquates, le respect des droits de propriété
intellectuelle et l’ouverture des marchés publics demeurent les exigences de
l’UE vis-à-vis de ses partenaires commerciaux.
Les 27 devraient à cet égard
demander, lors du sommet, une accélération des travaux en cours sur la
proposition législative relative à l’accès aux marchés publics des pays tiers.
Autre priorité affichée et assumée : la poursuite des négociations bilatérales
avec les Etats-Unis et le Japon « dans un avenir proche » et la
conclusion « imminente » des pourparlers avec le Canada et Singapour.
Quant aux relations avec Pékin c’est avant tout, et à court terme, l’accord sur
l’investissement, les marchés publics et les droits de propriété intellectuelle
qui constitue la priorité de l’UE.
KL