Towt : l’armateur breton Towt (pour TransOceanic Wind Transport), qui développe une flotte de voiliers-cargos, a annoncé le lancement en 2024 de sa première escale en Côte d’Ivoire, en proposant « un transport performant, drastiquement décarboné, à un coût compétitif ». D’après son communiqué, le déploiement de la ligne suivra l’augmentation de la flotte : 4 escales / an à partir de 2024 avec 2 navires construits par le chantier breton Piriou (soit au total 8 000 tonnes de marchandises transportées), avec projection à 30 navires en 2030. Pour ce projet, Towt a signé en début d’année un partenariat avec le commissionnaire Nord Sud CTI et passé des accords avec Sogena Côte d’Ivoire, pour la manutention, et la Compagnie fruitière, pour la gestion des escales. Le 16 février, les dirigeants de Towt, Guillaume Le Grand, DG, et Alexandre Mabille, directeur du développement, ont présenté cette offre à 120 chargeurs réunis par Nord Sud CTI à Abidjan. Ils ont également rencontré Amadou Koné, ministre des Transports, et les dirigeants des ports d’Abidjan et de San Pedro ainsi que le principal syndicat des dockers. La convention unissant depuis 2019 l’Académie régionale des sciences et techniques de la mer (ARSTM) et Towt a été amendée en vue d’introduire un module voile.
Wine & Vinexpo Paris : les organisateurs de Wine Paris & Vinexpo Paris, qui a fermé ses portes le 15 février, ont le sourire. Le nombre de visiteurs a augmenté de 41 % par rapport à la précédente édition 2022, atteignant 36 334 visiteurs. L’affluence des visiteurs étrangers explique une partie de cette forte progression, grâce à la fin des restrictions sanitaires liées à la Covid-19 : ils ont augmenté de 85 %, pour représenter 38 % du total, en provenance de 149 pays. Belgique, Etats-Unis, Italie, Royaume-Uni et Allemagne ont fourni les plus gros contingents.
Documents eBL : neuf grandes compagnies maritimes, dont le français CMA CGM (ainsi que MSC, Maersk, Hapag-Lloyd, Ocean Network Express (ONE), Evergreen, Yang Ming, HMM et ZIM) se sont engagées le 15 février à uniformiser et à généraliser le connaissement maritime électronique (eBL, pour e-Bill of Lading) d’ici à 2030. Elles ont pris cet engagement en tant que membres de la Digital Container Shipping Association (DCSA), l’Association international des transporteurs par conteneurs, en considérant que ce ne sera qu’une première étape dans le plus vaste chantier de la digitalisation des documents d’expédition. Selon la DCSA, qui a publié un communiqué à cette occasion, les eBL permettent d’ uniformiser et accélérer la transmission des connaissements -un document clé du transport maritime international- tout en limitant leur impact carbone. Mais en 2021, seulement 1,2 % des 45 millions de BL émis dans le monde étaient électroniques. Il y a du pain sur la planche. La DCSA estime à 6,5 milliards de dollars les coûts directs du BL qui pourraient être éliminés grâce à cette digitalisation.