Les producteurs européens de fruits et légumes ne sont pas les seuls touchés par l’embargo russe. « Pour les transporteurs routiers spécialisés dans les denrées alimentaires, et qui ont investi dans des flottes de véhicules réfrigérés, l’embargo russe signifie la perte de l’essentiel de leurs contrats », a récemment rappelé Michel Cramer (Verts, allemand).
Thank you for reading this post, don't forget to subscribe!Avec d’autres eurodéputés, le président de la Commission ‘Transport’ au Parlement européen (PE) milite donc pour que l’exécutif européen apporte une réponse adéquate à ce problème. « À ce stade, la Commission ne dispose pas de preuve de perturbation du marché qui dépasserait les cas individuels », lui a répondu Violeta Bulc, la commissaire en charge des Transports.
Outre le manque de données précises à l’échelle de l’Union européenne (UE), la responsable a rappelé que le commerce avec la Russie était réglé par des accords directs bilatéraux. « Ce sont donc aux États membres les plus concernés de mettre en place leur propre système d’aide », a-t-elle conclu.
Kattalin Landaburu, à Bruxelles
Pour prolonger :
Lire :
–Embargo russe : l’UE décide une aide au stockage pour soutenir les producteurs de porc
–Embargo russe : de nouvelles mesures de soutien aux producteurs de fruits et légumes