En marge de la présentation ce matin à la presse du bilan 2012 du commerce extérieur, Nicole Bricq a été interrogée sur le manque de lisibilité du dispositif d’aides à l’export pour les entreprises, mis en exergue par l’enquête Ifop/OSCI publié hier soir par la Lettre confidentielle. « Ce que dit l’Osci est vrai, a-t-elle convenu. C’est compliqué ». Et d’inviter les journalistes à aller sur le site Internet d’Oséo pour juger par eux-même de la complexité des produits proposés… La ministre du Commerce extérieur a aussi précisé que l’enquête lancée par l’Inspection générale de finances (IGF) à sa demande en vue de faire un audit des aides financières – et à laquelle la Lettre confidentielle du Moci avait apporté son concours en relayant une enquête auprès des entreprises (voir LC n° 34 du 15 novembre 2012)- était arrivée à la même conclusion. Elle a toutefois rappelé que cette enquête portait sur « le passé » et que les réformes en cours, notamment à travers la régionalisation, le regroupement de l’offre d’aides financières au sein de la BPI, et la remise à plat de l’offre visait à mettre fin à cette complexité et « aux doublons ». L’IGF lui a remis son rapport en janvier, a précisé Nicole Bricq, « le travail à commencé ».