En visite officielle à Tunis le 12 juillet, le ministre de l´Industrie Christian Estrosi a signé avec son homologue tunisien Afif Chelbi un accord sur trois ans pour « le développement de partenariats institutionnels, techniques et financiers en relation avec le secteur industriel ». A cette occasion, il a plaidé pour la technologie française dans le transport ferroviaire. « Nous avons fait savoir que nous étions prêts à être présents sur le transport ferroviaire, sur les mêmes bases que les partenariats que nous avons développé sur Airbus (implantation d´une filiale en Tunisie en échange d´une commande de 16 avions, ndlr) a-t-il affirmé. La France fera tout pour convaincre que ce n´est pas que le souhait de vendre la technologie française, mais aussi d´apporter de l´emploi et du développement industriel. » Alstom est notamment sur les rangs pour les rames du futur réseau ferroviaire rapide du Grand Tunis – l´équivalent du RER parisien –, un contrat estimé entre 200 et 300 millions d´euros.