[Article partenaire] Malgré un contexte de croissance ralentie depuis la Covid et des tensions géopolitiques persistantes, la Chine reste une des destinations incontournables pour les entreprises françaises en quête d’expansion. Catherine Song, directrice de Pramex Chine, revient sur les défis et les opportunités de ce marché complexe.
Pourquoi choisir la Chine aujourd’hui pour s’implanter, malgré les défis du marché ?
« Les raisons d’implantation évoluent constamment », explique Catherine Song. La Chine reste avant tout un immense marché domestique avec 1.3 milliard de personnes, où la consommation intérieure ne cesse de croître. Les grands groupes internationaux, déjà fortement implantés, doivent désormais adapter leur stratégie, restructurer et optimiser leur présence, par exemple dans le secteur du retail et du luxe.
Pour les PME et ETI, deux grandes tendances se dégagent parmi les projets réalisés par Pramex ces deux dernières années : d’un côté les marques premium, attirées par le potentiel du marché chinois, de l’autre les sociétés de services et de haute technologie (énergies, semi-conducteurs, digital), qui peuvent s’y développer avec des investissements plus légers. « Avec Pramex, elles peuvent créer une entité juridique à Hong Kong ou en Chine continentale, louer un local et tester le marché sans immobiliser des montants trop importants », précise-t-elle.
Quelles idées reçues persistent sur l’implantation en Chine ?
Si les sièges des groupes français sont aujourd’hui mieux informés qu’il y a quelques années, certaines idées reçues perdurent. « On croit encore parfois que la Chine est peu chère. Or, dans les grandes villes comme Shanghai ou Shenzhen, le loyer ou le salaire moyen se rapproche de plus en plus de celui pratiqué en France », souligne Catherine Song.
Autre spécificité souvent mal anticipée : le contrôle strict des changes, la monnaie RMB étant inconvertible. La gestion des flux financiers entre la Chine et l’étranger demande du temps, de la pédagogie et une préparation minutieuse.
Quelle structure juridique est la plus adaptée aux entreprises étrangères ?
Parmi les clients Pramex, la majorité des sociétés (60 à 70 %) optent pour la création d’une filiale à Hong Kong ou en Chine continentale à 100 %, sous forme de société à responsabilité limitée, l’équivalent de la SARL en France.
Cependant, la joint-venture reste incontournable dans certains secteurs : « Parfois imposée par la réglementation, elle peut aussi répondre à des besoins financiers ou de synergies locales : foncier, équipements, main-d’œuvre, réseau de distribution », détaille la directrice de Pramex Chine.
Quels obstacles pratiques faut-il anticiper ?
L’un des premiers écueils concerne l’apport en capital. « Contrairement à l’Europe, il n’existe pas de capital symbolique : l’investisseur doit amener des fonds propres, il n’est pas possible de faire des avances en compte courant », rappelle Catherine Song.
Le calendrier est également à intégrer : entre la création de la société, son enregistrement fiscal, l’ouverture de compte bancaire, l’envoi du capital et sa conversion en devise locale, il faut compter cinq à six mois avant d’être pleinement opérationnel.
Sur le plan RH, les procédures sont similaires à la France, parfois plus simples, mais nécessitent un accompagnement de proximité.
Quels conseils pour une PME française ?
Patience et vision de long terme sont les maîtres-mots. « Le marché est immense, mais l’investissement initial et le démarrage sont relativement lents. Il faut anticiper et accepter cette temporalité », recommande Catherine Song.
Le contrôle de la filiale est également crucial : gestion des tampons, des comptes bancaires et supervision rapprochée du management local. « Nous conseillons à nos clients de garder un œil attentif, surtout en cas de joint venture, afin de prévenir les dérapages plutôt que de les constater », insiste-t-elle.
Quelles perspectives pour l’avenir ?
La croissance chinoise ralentit mais le marché reste dynamique et attractif, avec des secteurs en plein essor. « Les risques géopolitiques devraient s’atténuer, et contrairement à d’autres pays ou à des idées préconçues, la Chine offre une relative stabilité réglementaire pour les investissements étrangers », analyse Catherine Song.
Si l’époque de l’expansion fulgurante semble révolue, la Chine demeure un marché complexe mais prévisible, où les opportunités restent considérables pour les entreprises prêtes à s’y engager avec méthode et prudence. En même temps, Hong Kong, avec son statut de « région administrative spécial », garde ses avantages de « deux systèmes » et reste une tête de pont pour attaquer le marché chinois.
Pour joindre Catherine Song :
- Email : [email protected]
- Tel : +852 39008519 – Mobile : +86 132 9610 9122
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