C’est sa berline Nouvelle Fluence que Renault (notre photo) a choisi de mettre en avant au salon automobile de ShangaÏ, qui a ouvert ses porte le week-end dernier. En attendant que le constructeur au losange concrétise ses projets industriels en Chine, il y est présent par le biais du marché de l’importation. D’après son communiqué de presse, diffusé le 20 avril, ses ventes sont en progression : + 22,4 % l’an dernier, avec 29 724 véhicules écoulés, « grâce notamment au succès de Koleos et d’une
gamme complète de sedans, de Fluence à Talisman » précise-t-il.
En retard sur PSA Peugeot Citroën – qui, présent industriellement dans le pays de longue date, a écoulé 142 000 véhicules l’an dernier– la marque continue de développer son réseau, qui passera de 95 points de
vente en 2012 à 170 d’ici 2014, ainsi qu’une identité de marque valorisant
notamment la compétition automobile.
A quelques jours de la visite du président François Hollande en Chine, Renault, dont l’Etat français contrôle un cinquième du capital, confirme par ailleurs « son désir de changer de dimension en Chine avec
une implantation industrielle, en s’appuyant sur Dongfeng, le partenaire chinois
de Nissan ». Un « Memorandum Of Understanding » a été signé avec Dongfeng
en 2012 mais le constructeur attend encore l’approbation des autorités chinoises, qu’il espère « d’ici la fin de
l’année 2013 ».