« Pensez qu’ils ne sont que
deux conseillers agricoles, Carole Ly et Thomas Pavie, à Pékin, alors qu’on
nous serine qu’il faut aller en Chine. Il paraît que les importations
alimentaires doivent y augmenter de 10 % par an, mais quand la Chine décide de
modifier en masse ses réglementations, comme il y a quelques mois dans le
lait, ils ne peuvent pas efficacement nous aider. »
Ce constat amer a été fait par un opérateur privé à la Lettre
confidentielle (LC), en marge de la conférence organisée par
l’Association nationale des industries alimentaires (Ania), le 16 avril à Paris, pour présenter son bilan 2012.
D’après l’interlocuteur de la LC, qui ne cachait pas son agacement, l’Ania a demandé que les équipes du Service
économique à Pékin soient renforcées. Sans résultat encore pour le moment. La prochaine visite du président François Hollande en Chine, prévue les 25 et 26 avril (1), pourrait fournir l’occasion de relancer cette demande.
François Pargny
(1) Lire dans la LC cette semaine : Chine : François Hollande voudrait annoncer un nouvel envol des ventes d’Airbus