A l’occasion de la visite d’État en
Chine de François Hollande, les 25 et 26 avril, la France espère signer des contrats de ventes d’Airbus, a indiqué à plusieurs reprises Nicole Bricq, la ministre du Commerce
extérieur, qui accompagnera le président. Ce serait de bon augure pour le
commerce extérieur de l’Hexagone, son premier poste d’exportation avec le géant
asiatique étant traditionnellement la navigation aérienne et spatiale.
Sauf que
les acquisitions de la Chine dans ce secteur se sont écroulées au début de
l’année (- 32,41 % en janvier-février), faisant tomber le total des
importations en provenance de France de 10,7 %, d’après notre partenaire, la
base de données GTA/GTIS. Il est vrai que les achats chinois d’équipement
électrique ont aussi perdu 21,7 %.
Dix-huitième fournisseur de la
Chine l’an dernier, avec un montant d’importations chinoises de 18,86 milliards
d’euros, grâce à une spectaculaire ascension dans la navigation aérienne et spatiale
(+ 47,2 %), la France a, du coup, dégringolé au 22e rang et sa part
de marché, qui était montée de 1,23 à 1,33 % entre 2010 et 2012, est redescendu
à 1,13 % à fin février 2013. François Hollande se déplacera à Pékin et Shanghai
à la tête d’une délégation comprenant des patrons de sociétés françaises. La coopération sera aussi un
axe fort de son séjour, notamment dans le domaine nucléaire.
François Pargny