Faute de financements nécessaires, le projet de canal Seine-Nord-Europe, qui doit relier le bassin de la Seine au réseau de canaux d’Europe du Nord, risque de tomber à l’eau. Ce projet réalisé en PPP (partenariat public-privé) a vu ses coûts d’études gonfler. Le 29 août, Bouygues Construction, l’un des deux candidats privés déclarés pour le mener à bien, a déclaré qu’il ne voulait plus payer de frais d’études supplémentaires. Du coup, l’Etat a décidé de confier au Conseil général de l’environnement et du développement durable (CGEDD) et à l’Inspection générale des finances (IGF), une mission d’analyse et de proposition sur la faisabilité financière du projet, a annoncé le ministère du Développement durable le 30 août. Cette mission analysera la capacité des candidats, Bouygues et Vinci, à réunir les financements privés nécessaires à la réalisation de l’opération.
Le coût total du projet
de canal Seine-Nord Europe, plates-formes comprises, avait été évalué, en 2009, par
Voies navigables de France (VNF) à 4,3 milliards d’euros. Le plan de
financement envisagé reposait, d’une part sur l’apport d’une subvention
publique initiale de 2,2 milliards d’euros et, d’autre part, sur un préfinancement du
complément par le partenaire privé.
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