A Ubifrance : dans un communiqué du 5 février, intitulé » Les salariés d’Ubifrance réagissent au projet de fusion UBIFRANCE – AFII « , l’intersyndicale de l’agence publique de développement à l’international des entreprises dénonce le manque de dialogue et de concertation et s’inquiète des » manœuvres » qui » semblent illustrer plutôt de mesquines querelles de pouvoir entre grands personnages de l’État qu’une volonté claire de mettre en place des actions favorisant le développement économique des entreprises à travers l’exportation « .
D’après le communiqué, aujourd’hui » les salariés de l’Agence réclament de la part du gouvernement une attitude d’ouverture et de dialogue pour préciser à la fois les objectifs et les conditions de leur devenir « . Et comme la loi de finances 2015 et la Convention d’Objectifs de l’Agence pour 2015/2017 sont en préparation, ils » veulent espérer que ce grand projet de fusion ne sera pas uniquement le prétexte à des baisses drastiques de crédits et d’effectifs « . Ils » exigent « , au contraire, » la garantie des budgets de l’AFII et d’Ubifrance et le maintien des métiers spécifiques « .
Sur la facilitation des visas pour les hommes d’affaires étrangers : parmi les mesures concrètes de simplification que compte proposer Nicole Bricq lors de la réunion du Conseil stratégique de l’attractivité, le 17 février, où 30 chefs d’entreprises étrangères seront conviés autour du président de la République François Hollande, figure la création d’une procédure accélérée de délivrance de visas -24H maximum-. Elle sera réservée aux entreprises détentrices de l’agrément douanier « Exportateur agréé », délivré par les douanes françaises, et bénéficiera à leurs collaborateurs, fournisseurs et clients étrangers.
Sur la simplification des procédures douanières : trois membres du Conseil général de l’industrie, de l’économie et des technologies -MM Catoire, Schil et Sikorav– doivent remettre des propositions concrètes de simplification des procédures douanières d’import-export à la ministre du Commerce extérieur, Nicole Bricq, en vue du prochain Conseil stratégique de l’attractivité du 17 février, où l’annonce de toute une série de nouvelles mesures est attendue.
Au Medef : Carole Ozenne rejoint le Medef après un peu plus d’un an passé chez Ricol Lasteyrie Corporate Finance, la société de conseil de René Ricol, ex médiateur national du crédit. Cette ancienne directrice générale du Commissariat à l’internationalisation des entreprises, qu’avait dirigé Jean-Claude Volot jusqu’en septembre 2012, a été nommée directrice générale adjointe chargée de l’organisation de la confédération patronale. Elle participait depuis quelques mois aux travaux de préfiguration du projet Stratexio que Jean-Claude Volot avait lancé comme nouveau vice-président du Medef chargé de l’international et des filières, fonctions qu’il a quittées il y a trois semaines.
Chez Haropa : le conseil de surveillance du Grand Port Maritime du Havre (GPMH) a élu le 31 janvier Emmanuèle Perron à la présidence du conseil de surveillance de l’ensemble portuaire Haropa regroupant les ports du Havre, Rouen et Paris. Agée de 54 ans, Emmanuèle Perron est par ailleurs présidente du comité de surveillance de l’entreprise TSO (pose et entretien de voies ferrées en France et à l’étranger) et vice-présidente du groupe de travaux publics NGE. Pour sa part, Vianney de Chalus, président de la CCI du Havre, a été élu à la vice-présidence du conseil de surveillance d’Haropa.
Chez Lefèvre Pelletier & associés (LPA) Hong Kong : le cabinet d’avocats français vient d’annoncer son renforcement à Hong Kong avec l’arrivée de deux nouveaux avocats senior, Jean-Yves Toullec, avocat en France et inscrit en qualité de solicitor à Hong Kong, en Angleterre et au Pays de Galles, et Ronald Wang, inscrit au barreau de New York et solicitor à Hong Kong, venu du cabinet anglo-saxon Ince & Co à Hong Kong.