Au think tank La Fabrique de l’exportation : on prépare une réunion exceptionnelle le 3 décembre prochain, à l’ESCE, au cours de laquelle le professeur Joseph Rialp, de l’Université autonome de Barcelone, présentera en exclusivité les résultats des travaux qu’il conduit depuis des années, avec son équipe de chercheurs, sur les liens entre innovation et exportation. Des réponses seront notamment apportées aux questions suivantes : « les entreprises innovantes exportent-elles plus? L’exportation accélère-t-elle l’innovation dans les PMEs ? » On en saura plus également sur la manière dont le gouvernement catalan a profité de ces recherches pour développer les exportations de ses PMEs.
Mardi 3 décembre a 18h00, à l’ESCE 10 rue Sextius Michel, 75015 Paris. Contact pour recevoir une invitation : [email protected]
A Oulan Bator : ce n’était donc que partie remise : Laurent Fabius, qui avait du annuler sa première visite en Mongolie en raison de la précipitation de l’agenda diplomatique autour de la Syrie*, s’y est rendu les 26 et 27 octobre dernier en compagnie de grands noms du CAC 40 porteurs de projets matures de contrats dans le domaine spatial (ArianeEspace, ThalesAlenia, Astrium) et minier. Le ministre des Affaires étrangères, qui avait voulu faire de ce premier voyage en Mongolie un modèle de diplomatie économique, a ainsi pu pousser l’offre française sur le projet mongole de deux satellites de télécommunications et parrainer la signature d’un partenariat stratégique pour l’exploitation de deux gisements d’uranium dans le désert de Gobi entre Areva, Mon-Atom et Mitsubishi. Il a aussi inauguré, officiellement cette fois-ci, la première petite école française en Mongolie, et parrainé une demie douzaine d’autres accords de coopération (agriculture, culture, sports, tourisme, notariat, visas). Enfin, sa visite a marqué l’octroi à la France par la Mongolie du statut de « troisième voisin », après la Chine et la Russie, attribué également à l’Allemagne, un statut qui marque l’importance stratégique accordé par les autorités mongoles à ces pays.
A Moscou, le beau retour de Thomson : le Groupe Arelis (avec sa filiale Thomson Broadcast) signera demain 1er novembre à Moscou, en présence des Premiers ministres français et Russe, Jean-Marc Ayrault et Dmitri Medvedev, un protocole de coopération concernant la télévision et la radio numériques. Cet accord de partenariat technique et industriel concerne le domaine de la diffusion numérique terrestre, et associe la société russe Trade House Sviaz Engineering et Arelis. Il fait suite à une belle commande reçue par Arelis en juillet dernier pour la fourniture d’émetteurs de télévision numérique destinés à l’implantation du 2ème multiplex sur tout le territoire de la Russie. Plusieurs centaines d’émetteurs TV Thomson seront installés les trois prochaines années en Russie.
Au Conseil économique des entreprises françaises et russes : Christophe de Margerie, P-dg du groupe Total, a été nommé, le 21 octobre, coprésident de cette instance créée par la Chambre de commerce et d’industrie franco-russe (CCIFR). L’autre coprésident, désigné le 12 décembre 2011, est Guennadi Timtchenko, actionnaire et membre du conseil d’administration du groupe Novatek. Dans un communiqué, la CCIR indique que le nouveau président « entend œuvrer dans le cadre du Conseil économique à l’intensification des investissements croisés et au rapprochement entre les entrepreneurs de nos deux pays ». Créé le 18 juin 2010 dans le cadre du Forum économique international de Saint-Pétersbourg, ce Conseil rassemble les dirigeants de grandes entreprises françaises et russes partenaires, ainsi que les représentants d’organisations patronales des deux pays Medef et RSPP. Il a pour vocation de favoriser les échanges bilatéraux en partageant une expertise économique indépendante, nourrie par la vision et l’expérience de la communauté d’affaires franco-russe (en savoir plus sur www.ccifr.ru/).
Chez Carrefour : nouveau directeur général de Brepa Comércio e Participações Ltda (BREPA), holding du groupe Carrefour au Brésil, à compter du 4 novembre prochain, Charles Desmartis supervisera à l’âge de 56 ans l’ensemble des activités du distributeur français dans le pays, représentées par Carrefour Comércio e Indústria, dirigé par Luiz Fazzio ( hypermarchés Carrefour, supermarchés Bairro et services financiers) et Atacadão, dirigée par José Roberto Mussnich (cash & carry). Avec un chiffre d’affaires de plus de 12,5 milliards d’euros en 2012 et plus de 68 000 collaborateurs, le Brésil est le deuxième marché du groupe.