Afrique / Libre-échange : ce projet ambitieux est à suivre de près et nous y reviendrons en détail. Quelque 44 pays du continent africain – sur un total de 55 que compte l’Afrique- ont signé, le 21 mars lors d’un Sommet extraordinaire de l’Union africaine (UA) à Kigali, un accord créant la Zone de libre échange continentale (Zlec). Il s’agit d’un des projet clé de l’UA pour renforcer l’intégration du continent. Si le Nigeria, géant économique et démographique africain, est le grand absent de ces paraphes, d’autres poids-lourds tels que l’Afrique du Sud, la Côte d’Ivoire et plusieurs autres pays francophones d’Afrique de l’Ouest et du Centre, le Kenya, l’Egypte, le Maroc et même l’Algérie font partie des signataires. Le même jour, 27 des dirigeants signataires ont aussi signé un accord autorisant la libre circulation des personnes entre eux. Selon une dépêche de l’AFP largement reprise par les médias francophones, le commissaire au Commerce de l’UA Albert Muchanga a annoncé que certains pays non signataires de la Zlec pourraient rejoindre le traité lors d’un prochain Sommet en juillet, en Mauritanie. L’UA estime que cet accord, qui doit permettre une élimination progressive des droits de douane entre pays membres, permettra d’augmenter d’environ 60 % les échanges intra-africains d’ici à 2022. Ils ne représentent actuellement que 16 % du commerce extérieur du continent.
Accélérateurs / Bpifrance : selon Fanny Letier, directrice exécutive du Fonds propres PME et coordination accompagnement de Bpifrance, un dispositif accélérateur coûte 70 000 euros par entreprise sur les 24 mois que dure le programme. Ce coût est supporté à peu près à parts égales en moyenne par Bpifrance et l’entreprise, «cela dépend de la consommation en conseil », a-t-elle précisé lors de la présentation du bilan de la deuxième promotion de l’accélérateur PME de la banque publique, le 12 mars. Dans les accélérateurs régionaux, les Régions subventionnent la part publique du programme ce qui permet d’y attirer davantage de PME.
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Maritime / Comité de filière : dans un communiqué commun, en date du 20 mars, le Groupement des industries de construction et activités navales (Gican), le Syndicat des énergies renouvelables (SER), la Fédération des industries nautiques (Fin), et le réseau Evolen d’entreprises intervenant dans toutes les énergies hydrocarbures et dans les énergies renouvelables annoncent qu’un comité exécutif du Comité stratégique de la filière industries maritimes, nautiques et navales se déroulera le 12 avril. Lors de cette réunion, présidée par Hervé Guillou, président du Gican et de Naval Group, seront envisagées les premières orientations d’un contrat de filière à proposer au Conseil national de l’industrie (CNI). Les défis identifiés sont la Recherche & Développement, l’export, la transformation numérique des entreprises, la formation, les emplois et compétences. Aujourd’hui, la filière emploie directement plus de 90 000 personnes, réalise plus de 27 milliards d’euros de chiffre d’affaires et exporte son savoir-faire.
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