Nicolas Sarkozy arrive dimanche 6 septembre au Brésil, où il fera une courte visite de 24 heures. Il sera l’invité d’honneur de la fête nationale (7 septembre) au cours de laquelle seront notamment signés les sept contrats relatifs à la fabrication de sous-marins à technologie française.
Ce sera aussi l´occasion pour la France de faire « avancer » l´offre de Dassault Aviation et de son Rafale pour le contrat des avions de chasse – une première tranche de 36 appareils sur un total de 120- qui fait l´objet d´une concurrence féroce avec les Etats-Unis et la Suède. A cet égard, le président Lula da Silva a donné des signes encourageants en déclarant à l’AFP, le 4 septembre, que la France s’était montrée la « plus flexible » en matière de transfert de technologie.
Mais ce sera aussi un des temps fort du volet économique de l’année de la France au Brésil, qui doit s’achever le 15 novembre prochain. Le président sera accompagné d´une délégation de 18 chefs d´entreprises, essentiellement des patrons de grandes entreprises françaises bien implantées au Brésil (Areva, Alstom, Accor, etc.), mais aussi des PME comme Generix ou Keyrus. Dans la foulée, deux importants séminaires sont prévus à Brasilia : l´un sur le développement durable, le 8 septembre, et l´autre de présentation de l´offre ferroviaire française, les 9 et 10 septembre, qui sera inauguré par Dominique Bussereau, secrétaire d’Etat aux Transports.
Christine Lagarde, ministre de l’Economie et des finances, assistera, le 8 septembre, à la réunion du groupe de travail de haut niveau des chefs d´entreprises des deux pays, une initiative novatrice, calquée sur le groupe mis en place au Mexique.
A noter, enfin, que l´AFII (Agence française pour les investissements internationaux) organise, les 16 et 17 septembre prochains, la venue à Paris du président de Petrobras, José Sergio Gabrielli, qui sera accompagné de plusieurs membres de l´état-major de la compagnie pétrolière brésilienne. L´objet de la visite est double : convaincre Petrobras d´investir en France dans ce qui pourrait être une unité de recherche-développement (Londres accueille déjà un bureau de trading) et favoriser la coopération technologique avec les entreprises françaises notamment dans l´exploration et la production des gisements marins du pré-sal. Un séminaire Ubifrance est en cours de préparation.
Daniel Solano