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Accueil Secteurs

Arabie saoudite : les Français disposent de cinq ans pour creuser leur sillon dans l’agriculture

Par Christine Gilguy
Publié il y a 12 ans
Dans Secteurs
Temps de lecture : 5 mins read
Arabie saoudite : les Français disposent de cinq ans pour creuser leur sillon dans l’agriculture

Quelle cible pour
l’agriculture et l’agroalimentaire français dans le Golfe ? En priorité, l’Arabie saoudite
ou les Émirats arabes unis (EAU) ? S’il s’agit de l’agroalimentaire,
l’orientation marquée du marché pour une consommation de type occidental plaide
largement pour les EAU. En revanche, s’il s’agit des produits et du matériel
agricoles, alors « l’Arabie saoudite, ce géant méconnu, doit être
privilégiée », affirmait Michel Gélénine, directeur pays du bureau
Ubifrance, lors d’une conférence organisée par l’agence publique à Paris, le 7
juin, sur la zone Proche
et Moyen-Orient (PMO).

Le Royaume était déjà en 2012 le
premier débouché de l’Hexagone au Moyen-Orient en matière de produits agricoles
et agroalimentaires, avec un montant de 610 millions d’euros (+ 35 % en un an).
Mais, « dans les cinq ans, les procédures règlementaires, le cadre des
affaires auront évolué en Arabie saoudite. C’est maintenant que se prennent les
places », prévient François Sporrer, directeur PMO d’Ubifrance, basé à
Dubaï (EAU).

La sécurité alimentaire, priorité du roi Abdallah


En 2008, le roi Abdallah a décidé
de remplacer la politique d’autosuffisance du pays par une politique de sécurité
alimentaire. Cette décision impliquait de développer les investissements dans
les pays tiers pour constituer des réserves stratégiques dans le riz, le blé,
l’orge, les légumes ou encore le maïs, et, surtout, de migrer vers une
agriculture durable. Selon Xavier Pacholek (notre photo), conseiller agricole au
Moyen-Orient, basé à Beyrouth (Liban), cette mutation tient en trois
points : abandon des grandes cultures irriguées comme le blé ; développement
des cultures sous serre et de l’irrigation goutte à goutte ; et des
productions animales, à l’instar du lait et de l’aviculture.

En matière
d’autosuffisance, les taux actuels en Arabie saoudite sont de l’ordre de 35 % dans les fruits, 40
% dans la viande rouge, 50 % dans le lait, le poulet et le poisson. Dans les
céréales, à l’exception encore aujourd’hui du blé (60 %), Riyad importe la
totalité, soit 12 à 13 millions de tonnes.

L’Arabie saoudite
est, notamment, le premier acheteur mondial d’orge, avec des volumes, toutefois, en légère
baisse ces dernières années : 8,7 millions de tonnes en 2011/2012, 7,5
millions en 2012/2013 (dont 10 % d’orge française au second semestre) et 7
millions, d’après les prévisions, en 2013/2014. Pour le blé tendre, les
quantités importées devraient passer de 1,9 million de tonnes en 2011 à 3,3
millions en 2016. « En mars dernier, pour la première fois depuis 30 ans, la
France a pu répondre à un appel d’offres pour du blé biscuitier. Et nous
négocions en ce moment pour obtenir aussi ce droit pour le blé
panifiable », souligne Xavier Pacholek.

François Hollande et Guillaume Garot
attendus à Riyad


La production de
lait et de poulets affiche une hausse considérable. De véritables
multinationales se sont constituées, comme Al Watania, Al Maraï, Nadec. La
consommation de poulets devrait passer de un million de tonnes en 2010 à 1,6
million en 2016 et Al Maraï produit un million de tonnes de litres de lait par
jour. Des volumes considérables. Les groupes saoudiens connaissent ainsi une
croissance exponentielle.

La tenue du
premier forum d’affaires franco-saoudien, les 11 et 12 avril dernier à Paris, a
permis au ministre français délégué à l’Agroalimentaire, Guillaume Garot, de
rencontrer les patrons de quelques unes de ces grandes entreprises, comme le
PDG du géant laitier Nadec, le président du groupe Al Faisalia, partenaire d’Al
Safi-Danone, ou d’organismes spécialisés majeurs, comme le Fonds de
développement agricole saoudien (ADF), les sociétés publiques d’investissements
agricole à l’étranger (Salic) et d’achats des céréales (GSFMO).

Guillaume Garot
s’est engagé à se rendre à Riyad avant la fin de l’année. La visite de François
Hollande en Arabie saoudite, prévue à l’origine en juin, est reportée, mais
toutes ces initiatives démontrent l’intérêt de la France pour un pays où la
consommation alimentaire croît de 40 % par an. Paris peut maintenant espérer un
dénouement heureux dans l’affaire de l’embargo sur la viande bovine, en vigueur
depuis le déclenchement de la crise de la vache folle (ESB). Une délégation de la Saudi Food and Drug
Authority (SFDA) est attendue en automne en France.

Vers la fin de l’embargo sur la viande
bovine


« Dans la
feuille de route de la France au premier semestre, ce pays du Golfe est
considéré comme une priorité de niveau 1, parce que le marché des viandes
bovines y est fort et que les négociations nous paraissent faciles »,
dévoile Jocelyn Merot, responsable à l’unité d’appui aux exportateurs de
l’établissement public des produits de l’agriculture et de la mer France AgriMer
(FAM). « Si ce dossier débouche comme nous le souhaitons, nous obtiendrons
alors un avantage sur le Brésil et les États-Unis, également frappés
d’embargo », souligne Xavier Pacholek.

Hors agriculture, dans l’agroalimentaire,
l’Arabie saoudite présente aussi quelques opportunités. Comme la population
s’occidentalise, Ubifrance prépare une
opération « Vendre à Carrefour et aux géants de l’agroalimentaire ».
« Le marché se forme. Les Saoudiens ont de l’argent. Ils aiment la
nouveauté et donc achètent. Et c’est ainsi que sont vendus huitres, poissons,
boissons, sirops ou mousseux sans alcool », détaille Michel Gélénine. Le
bio, pour des raisons de santé, et les départements gourmets dans les grandes
surfaces se développent aussi.

Enfin, la France vend des
équipements agricoles. Bon an mal an, Riyad importe entre 700 millions et 1 milliard de
dollars d’intrants et d’équipements. Al Maraï, par exemple, recherche du
matériel sanitaire, de conditionnement, d’irrigation, des semences ; et,
dans le secteur laitier, des emballages ou des moyens de transport et de
stockage.

Xavier Pacholek conseille
aux entreprises attirées par le hub de Dubaï de ne pas se satisfaire d’une
implantation dans les EAU. « Ce n’est pas aussi simple qu’il y paraît de
travailler de l’extérieur en Arabie saoudite », assure-t-il. Michel Gélénine pointe aussi l’importance du Salon
de l’agriculture à Riyad. « Un événement dont les Néerlandais, qui y sont
toujours très nombreux, ont compris l’importance et sont très friands »,
observe-t-il. Mais pas les Français, malheureusement. Ou pas encore, l’édition
2013 de cette manifestation se déroulant, en fait, dans trois mois, du 13 au 15
septembre. Il est temps d’y penser.

François Pargny

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