Pour mettre fin à la pagaille scripturale qui régnait jusqu’à
présent dans la presse, l’équipe de communication de bpifrance a
diffusé, le 29 avril, un communiqué qui donne à celle-ci -non sans une
certaine solemnité- « quelques règles d’utilisation » de la marque en quatre commandements : « la marque de la banque publique
d’investissement est bpifrance », « merci d’utiliser cette marque quand
vous parlez de la banque publique d’investissement » et encore « bpifrance
s’écrit en bas de casse et idéalement en gras », ou enfin « la
banque publique d’investissement est une institution publique créée par
la loi (…) elle n’a pas vocation à s’écrire avec des majuscules en
début des mots car elle
ne doit pas induire l’acronyme « BPI »….
L’installation à marche forcée de la Banque publique d’investissement dans le paysage avant même la fin de sa « préfiguration » s’est faite, il est vrai, non sans une touche quelque peu artisanale. A commencer par sa « marque », non encore lancée officiellement, mais qui doit s’imposer très vite pour faire oublier les CDC Entreprises, FSI et Oséo (dont elle va sans doute reprendre le siège de Maison-Alfort après avoir « campé » quelques mois dans les bureaux du siège de la CDC rue de Lille à Paris). Au passage, cette marque doit aussi être différente du nom de domaine « BPI », détenu antérieurement par un autre opérateur.
Les premières cartes de visites des cadres dirigeants de l’institution en phase de « préfiguration », faites à la va-vite, étaient dépouillées, en noir et blanc, à la façon de ces cartes que l’on se fait faire en un clic sur Internet. Mais après quelques annonces affublées de l’entête « BPI-Oséo » ou « BPI-Ubifrance », les premiers communiqués de presse 100 % bpifrance, apparus mi-avril, dévoilent un vrai logo : un « bpifrance » en bas de casse, tout simple, avec un « bpi » couleur noir rehaussé d’un point jaune sous le « i », et « france » tout en jaune. La simplicité alliée au jaune soleil de l’optimisme, un choix sans aucun doute influencé par Patrice Bégay, le directeur de la Communication de la Banque recruté par Nicolas Dufourcq début février, sur lequel le vent du grand large a soufflé durant la dizaine d’années qu’il a passé au service de l’Audiovisuel extérieur français.
Une campagne de marketing à moindre frais, en ces temps de disette budgétaire, avant le lancement officielle en juin. En attendant, et plus concrètement, dès le 28 mai, on pourra en savoir plus sur le volet export de bpifrance car Ubifrance organise à son siège, boulevard Saint-Jacques à Paris, un atelier de présentation (1). La plaquette, éditée il y a quelques semaines, comporte encore le logo d’Oséo mais pas encore celui de bpifrance export : un vrai collector !
CG
(1) Pour en savoir plus sur cet atelier d’information, voir le programme dans le fichier pdf attaché à cet article.
contact : [email protected]; tel. : +33 (0)1 40 73 37 95