L’Etat français et l’AFD, qui finance de nombreux projets dans les pays émergents et en développement, signent une convention qui renforce significativement le capital de l’Agence qui voit son action en faveur de l’agenda 2030 dans ses zones géographiques prioritaires confortée.
Une convention de financement a été signée le 24 juin entre Rémy Rioux, directeur général de l’Agence française de développement (AFD) et l’État français pour renforcer les fonds propres de la banque publique de développement, afin de soutenir l’action de l’agence en faveur du climat et de l’agenda des ODD 2030 (objectifs de développement durable).
Concrètement, pour consolider le modèle financier de l’AFD et renforcer ses moyens d’action, l’État va procéder à deux opérations d’augmentation de capital :
-d’une part, une dotation inédite de 500 millions d’euros,
-et d’autre part, la conversion en fonds propres de premier rang (dits common equity tier 1) de 920 millions d’euros de dette subordonnée éligible au fonds propres de rang deux (dits tier 2).
C’est donc au total près 1,5 milliard d’euros (Md EUR) de fonds propres de base, mis au service des missions de l’agence.
Depuis 2016, le montant des fonds propres du groupe AFD a été triplé et avoisine aujourd’hui les 8 Md EUR. « Cette décision (…) nous honore, nous oblige et nous incite, avec confiance et ambition, à aller plus loin encore dans notre stratégie d’investissement solidaire auprès des populations que nous servons et pour ramener en France et en Europe ce que nous apprenons auprès d’elles, partout dans le monde » estime Rémy Rioux dans un communiqué de l’agence.