L’arrestation en Chine début juillet de quatre cadres du groupe anglo-australien Rio Tinto, soupçonnés d’espionnage, jette un coup de froid dans les relations entre les deux pays et pose la question plus générale de la sécurité des hommes d’affaires étrangers en Chine, rapporte une dépêche de l’AFP.
Le gouvernement chinois a en effet confirmé, le 9 juillet, disposer de « preuves suffisantes » de vol de « secrets d’Etat » à l’égard de Stern Hu, un ressortissant australien responsable des opérations de Rio Tinto à Shanghaï et de trois autres employés du groupe. Or il apparaît que ces arrestations ne sont pas sans lien après la renonciation, début juin par Rio Tinto, à un accord stratégique avec le géant public chinois de l’aluminium Chinalco.