Mettre en avant une offre française intégrée en matière de « ville
durable » et de santé, tel était l’un des objectifs de Nicole
Bricq, ministre du Commerce extérieur, lors de son déplacement au Qatar et au
Koweït du 11 au 13 mars, à la tête d’une délégation de 25 entreprises (fichier
joint).
Dans un communiqué de presse du 14 mars (fichier joint), les services
du ministère soulignent que le Qatar et le Koweït ont tous deux lancé des programmes
de construction d’infrastructures : ainsi, « plus de 110 milliards
d’euros d’investissements sont envisagés au Koweït dans le cadre de leur plan
quadriennal 2010-2014 » et « l’attribution de la Coupe du monde de
football de 2022 et la tenue de plus de 44 manifestations sportives
internationales au Qatar dans les années qui viennent devraient engendrer des
investissements de l’ordre de 150 milliards d’euros »
« Décisions imminentes » dans les infrastructures
Mieux encore, le ministère
prévient que des « décisions imminentes » vont être prises concernant
certains dossiers, comme le tramway de Lusail au Qatar, le métro de Doha,
quatre lignes de métro au Koweït, une station de traitement des eaux, des programmes
d’efficacité énergétique ou encore des villes nouvelles.
Dans la santé, selon le
ministère, « Nicole Bricq a rappelé aux autorités koweïtiennes la volonté
des entreprises françaises de contribuer à l’effort de développement d’un
système de soins de qualité qui passe notamment par la construction de 9
nouveaux hôpitaux et la rénovation de 8 bâtiments existants, mais aussi la
fourniture d’équipements et de technologies innovantes ». La ministre
aurait également affirmé son soutien aux échanges universitaires et techniques,
dont un des moteurs est l’Université Paris Descartes.
Relance de la Commission France-Koweït avant fin 2013
L’an dernier, les fournitures
françaises dans les deux pays du Moyen-Orient ont augmenté, de 3,1 % exactement
au Qatar et 17,7 % au Koweït. Elles se sont ainsi élevées à 775 millions
d’euros au Qatar, malgré un recul sensible de 17,1 % de son premier poste
d’exportations, la navigation aérienne et spatiale. En revanche, les ventes de
matériel électrique, produits de la mécanique et d’optique y ont fortement
augmenté.
Au Koweït, les expéditions de
l’Hexagone ont atteint 382 millions d’euros, malgré une chute de 18,85 % de son
premier poste d’exportation, les produits de la mécanique. Les
livraisons d’ouvrage en fonte, en fer et en acier y ont, par contre, connu un
boom de 326,7 %. Reste que la part de marché de la France dans ce pays « est passée de 6 % à la fin des années 1990 à moins de 2,5 %
aujourd’hui », observe le ministère du Commerce extérieur. Soucieux
« de relancer un dialogue économique de haut niveau », Nicole Bricq a
proposé que Paris accueille avant la fin de l’année une commission mixte
France-Koweït, réunion qui ne s’est pas tenue depuis 2009.
F.P
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- Fichiers joints:
- – délégation des 25 entreprises
- – communiqué de presse du
ministère du Commerce extérieur
