En mer Noire, les
conditions climatiques inquiètent les opérateurs, et malgré les annonces
rassurantes des gouvernements en matière de rendements, tous les voyants semblent
passer au rouge, informe Agritel, cabinet de conseil spécialisé dans la gestion
du risque de prix sur les matières premières agricoles. « La sécheresse et le déficit hydrique
s’imposent en Europe centrale, réduisant de jour en jour les
potentiels de production », explique Michel Portier, directeur d’Agritel. « En
Ukraine, en Russie et au Kazakhstan, les conséquences sur les potentiels de
production sont importantes : nous estimons un manque de production total
de 29 millions de tonnes de blé par rapport à 2011 sur ces trois pays », précise-t-il. En
définitive, les volumes exportés sur la zone Ukraine-Russie-Kazakhstan seront
fortement réduits, soit « une baisse de 45 % des volumes exportables en blé
et en orge », estime Michel Portier. Et de préciser que « les
zones agricoles de mer Noire vont essuyer un sérieux revers en 2012.
Pour en savoir plus :
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