[Article partenaire] Lorsque l’hiver s’installe, beaucoup d’exportateurs pensent bénéficier d’un climat naturellement favorable à la chaîne du froid. Les températures extérieures diminuent, les coups de chaud deviennent rares, et l’on imagine volontiers que les produits sensibles voyageront plus sereinement. Pourtant, l’expérience montre exactement l’inverse : décembre et janvier sont parmi les mois où l’on enregistre le plus d’écarts thermiques, de litiges à réception et de pertes liées à la dégradation de la marchandise.
Chaque hiver, Kelvin Solutions accompagne des exportateurs confrontés à des anomalies… précisément parce qu’ils croyaient que la saison froide leur offrirait une forme de protection naturelle. Le froid n’est pas un bouclier : c’est un facteur de risque supplémentaire, parfois plus sournois que la chaleur.
1. Le froid, allié trompeur et ennemi redoutable
Le premier piège réside dans l’idée selon laquelle un climat froid serait favorable à la majorité des marchandises. En réalité, la plupart des produits alimentaires haut de gamme expédiés depuis la France — fruits de table, produits laitiers raffinés, pâtisseries surgelées, pains ou viennoiseries artisanales — supportent mal les températures trop basses.
Certaines catégories comme les fruits climatériques (ceux qui sont expédiés avant maturité) subissent, en dessous de seuils précis, des dommages cellulaires irréversibles. Les fromages affinés voient leur texture et leur flore se modifier lorsqu’ils sont exposés à un froid excessif. Les produits laitiers, très présents dans les flux vers l’Asie, le Moyen-Orient et les Etats-Unis, présentent parfois une surface partiellement congelée dès la réception. Les réactifs et échantillons biologiques, quant à eux, ne tolèrent qu’une plage étroite de températures : le froid trop intense les dégrade autant qu’une chaleur excessive.
Et paradoxalement, même les surgelés souffrent parfois davantage en hiver : un froid trop fort peut provoquer stress thermique, cassure de structure ou cristallisation, avec des effets irréversibles sur la qualité finale du produit.
2. Les ruptures logistiques se multiplient en période hivernale
L’hiver amplifie également les zones de rupture dans le parcours logistique. Les transferts entre entrepôts, camions et avions se déroulent plus souvent en extérieur et durent plus longtemps. Les attentes sur tarmac se prolongent, notamment lors des périodes de brouillard ou d’enneigement. Les entrepôts frigorifiques voient leur activité augmenter, alors que leur disponibilité diminue avec les fêtes de fin d’année et les rotations accélérées.
Les retards administratifs ou opérationnels accentuent encore ces risques. Une palette qui reste quinze minutes de trop dans une zone d’attente non chauffée ou exposée au vent peut subir un choc thermique brutal. Un conteneur mal fermé, ou simplement entre-ouvert, suffit à faire descendre une couche de produits en dessous du seuil critique.
Ces phénomènes ne sont visibles ni à l’œil nu ni sur les documents de transport. Ils se révèlent uniquement grâce au relevé précis d’un enregistreur bien placé.
3. Les surgelés par avion : un exercice de précision extrême
Pour les produits surgelés expédiés par avion, la gestion de la glace carbonique devient encore plus complexe en hiver. Le CO₂ solide se sublime plus lentement, modifie l’environnement thermique et constitue un risque réglementaire si les quantités maximales autorisées sont dépassées.
À cela s’ajoutent des exigences strictes concernant la ventilation ou la déclaration IATA. Lorsque les températures extérieures baissent fortement, un dispositif initialement bien équilibré peut conduire à un refroidissement excessif des produits.
Kelvin Solutions observe régulièrement des expéditions arrivées “trop congelées”, en particulier pour les pâtisseries portugaises, certaines viennoiseries, ou encore les produits laitiers destinés aux hôtels asiatiques. Dans ces cas, c’est bien l’excès de froid — et non son absence — qui a provoqué la non-conformité.
4. Décembre : surcharge globale et visibilité réduite
La fin d’année concentre de nombreux facteurs aggravants. L’activité est plus dense, les vols cargo sont saturés, certains transporteurs réduisent leurs fréquences, les ports connaissent des files d’attente plus longues et les douanes tournent avec des équipes réduites.
Entre Noël et le Nouvel An, il n’est pas rare qu’une expédition subisse plusieurs heures de retard accumulé à différents points du parcours.
Le manque de prises disponibles sur certaines zones portuaires conduit parfois à des rotations : un conteneur réfrigéré est débranché quelques minutes pour en brancher un autre. Ce geste anodin, parfaitement invisible pour l’exportateur, peut suffire à faire remonter la température. Là encore, seul l’enregistreur raconte la vérité.
5. La mémoire de secours KS : la garantie contre l’oubli
La période hivernale est aussi celle où les oublis sont les plus nombreux. Départs précipités, personnel temporaire, chargements nocturnes : l’exportateur croit son enregistreur enclenché… alors qu’il ne l’est pas.
C’est précisément pour répondre à cette situation récurrente que Kelvin Solutions a intégré la fonction DRM – Data Recovery Memory à l’Innolog Pro. Même sans déclenchement manuel, l’appareil enregistre automatiquement une mesure chaque heure depuis sa fabrication. Cette “mémoire de secours” a déjà permis de sauver des cargaisons entières, en apportant suffisamment d’informations pour valider ou infirmer un respect de la chaîne du froid.
Un oubli humain ne doit jamais faire perdre une marchandise. La technologie doit rattraper l’erreur — et c’est exactement ce que fait le DRM.
6. L’Innolog LCD : l’information immédiate sur le quai
Lorsqu’un réceptionnaire doit vérifier un lot en plein hiver, l’accès à un ordinateur n’est pas toujours évident.
L’Innolog LCD est conçu pour ces situations : son écran affiche instantanément les températures minimale et maximale, la durée du transport et les éventuelles alarmes. En quelques secondes, l’acheteur peut s’assurer de la conformité. Le litige est désamorcé avant même d’entrer dans le bureau.
7. Le Cloud KS : vers une chaîne du froid plus intelligente
La complexité croissante des transports hivernaux rend indispensable un traitement rapide des données. Les équipes ADV n’ont plus la capacité de passer des heures à lire, interpréter et archiver chaque rapport.
Le Cloud KS, en cours de finalisation, permettra de déposer automatiquement les rapports et de les analyser sans intervention humaine. Les anomalies seront détectées, les courbes interprétées, les statistiques consolidées par route, par client, par transporteur. Cette plateforme sera entièrement agnostique : elle acceptera différents types d’enregistreurs, même externes, afin d’offrir une vue unifiée des expéditions.
L’objectif est clair : transformer la donnée brute en outil d’aide à la décision, et faire gagner un temps précieux aux exportateurs.
Conclusion : l’hiver n’est pas une saison plus simple. C’est une saison plus exigeante.
Exporter en hiver, c’est affronter un froid potentiellement dangereux, des ruptures de charge plus fréquentes, des infrastructures saturées et une visibilité réduite sur les opérations. Dans cet environnement, l’enregistreur de température n’est plus un simple accessoire : il devient un instrument de preuve, de transparence et de confiance.
Les solutions Kelvin Solutions — Innolog Pro, Innolog LCD et bientôt le Cloud KS — offrent un filet de sécurité indispensable. Elles permettent de documenter, d’expliquer, de convaincre et d’améliorer en continu la fiabilité de la chaîne du froid.
L’hiver crée des incertitudes. La donnée crée la confiance. Et c’est cette confiance que Kelvin Solutions met chaque jour au service des exportateurs.
Pour en savoir plus sur Kelvin Solutions, rendez-vous sur leur site internet ou prenez directement contact par mail via [email protected].
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