Jean-François Roubaud,
président de la CGPME
(Confédération générale des PME) a présenté le 30 juin à Paris avec le groupe américain de
messagerie expresse UPS, la première édition d’un baromètre des petites et
moyennes entreprises à l’export.
Baptisé « PME, les clés de l’export », ce sondage réalisé auprès de
402 entreprises comptant au plus 250 salariés et au moins un an d’export,
indique que 87 % des PME interrogées envisagent d’augmenter leur chiffre
d’affaires à l’exportation, que 56 % d’entre elles privilégient l’Union européenne et 9 %, la région Asie-Pacifique.
Pour plus de 87 % des patrons
de PME sondés, les deux premiers pré-requis pour un déploiement international,
sont une bonne connaissance des marchés visés et une identification judicieuse
des partenaires locaux.
Le baromètre indique
également que seulement 42 % des TPE et PME françaises entretiennent de bonnes
relations avec leurs prestataires transport et logistique à l’international.
Reste donc une bonne marge de progrès à réaliser pour les prestataires logistiques
qui souhaitent développer leur clientèle de PME à l’international.
Ces dernières placent en tête de
leurs attentes logistique, la fiabilité (98 % des réponses), la rapidité (à 95
%) et le prix (94 %). Trois objectifs qu’il n’est pas toujours aisé de concilier.
Les entreprises déplorent également une forte dispersion des informations qui
les concernent. Elles plébiscitent (74 % des
réponses) la création d’un guichet unique regroupant tous les organismes
compétents pour les aider dans l’élaboration de leur dispositif international.
Les dirigeants de ces PME
soulignent que les plus grosses difficultés à l’export sont d’abord liées à la
douane, notamment dans les pays émergents. Les patrons des petites et moyennes
industries s’inquiètent, eux, de la montée des prix des matières premières.
Gilles Naudy
