[Article partenaire] Le commerce extérieur prend part au calcul du PIB et hélas, il faut constater que sa contribution au cours de ces dernières années fut souvent modeste. Sans doute la conséquence de cette désindustrialisation que connait notre économie depuis les années 2000, qui pèse tout autant sur les importations, portées par la consommation des ménages et les investissements, que sur les exportations, qui voit s’essouffler la demande étrangère adressée à la France.
Les sujets de préoccupation jalonnent le parcours des exportateurs : du désordre logistique qu’aura laissé la crise sanitaire jusqu’aux conflits armés à nos portes, en passant par les tensions géostratégiques.
Et pourtant, les exportations françaises ont quelque peu surpris les observateurs en affichant un 3ème trimestre 2025 en hausse de 2,2% ; les importations ayant été recensées en baisse sur la même période (-0,4%), le PIB pourrait miser sur une contribution positive du commerce extérieur.
Factofrance nous livre son analyse dans cet article.
Des volumes en hausse, des exportations toujours aussi concentrées, un tissu d’exportateurs en quête de stabilité
1 000 entreprises font 70 % des exportations françaises, avec un chiffre d’affaires export annuel moyen de 400 M€. Elles forment un noyau dur et stable, opérant depuis la France et souvent bien implantées à l’étranger.
A même de mieux résister aux aléas des cycles économiques, elles tirent les exportations françaises dans les domaines de l’aéronautique, des machines et des équipements industriels, de la pharmacie et la chimie, dans les matériels de transport.
Au-delà de cette solide armature, nous distinguons 9000 entreprises qui représentent environ 25% des exportations, avec un chiffre d’affaires export annuel de 14 millions d’euros en moyenne. Enfin, environ 115 000 entreprises, représentant 5% des exportations avec un chiffre d’affaires export annuel de 400 K€ en moyenne.
Toutefois chaque année, environ 25% des entreprises qui s’étaient lancées dans l’export un an auparavant jettent l’éponge. Ce renouvellement permanent, d’autant plus important que l’entreprise est petite, révèle certes une appétence pour l’export mais aussi une difficulté à se maintenir dans la durée.
La destination de nos exportations est relativement stable
En 2024, l’Union Européenne restait le poids lourds, absorbant 54% des exportations. L’Europe hors Union Européenne (13,7%), comprenant notamment le Royaume-Uni, et l’Asie (13,1%) sont au coude à coude. Viennent ensuite les Amériques avec 11,3% des volumes.
Dans le détail, l’Allemagne est largement en tête (13,3%), suivi des Etats-Unis, qui fait jeu égal avec l’Italie (8,2%), puis la Belgique (7,7%), l’Espagne (7,5%), le Royaume-Uni (6,4%) et la Chine (4,1%).
Ce maillage confirme que la France est un pays exportateur bien inséré dans ses zones proches, ce qui ne l’empêche pas de se frotter au grand export.
Inquiétude et incertitude voilent les perspectives et minent le climat des affaires
Dans la plupart des secteurs de l’industrie et du négoce de gros, nous observons un ressenti des entreprises plus dégradé que ne l’indique l’évolution réelle de l’activité (Cf dernières enquêtes de conjoncture de l’INSEE).
– Agroalimentaire : le ressenti se détériore dans le contexte d’une compétitivité jugée dégradée depuis 2023
– Biens d’équipement : une activité stable avec une appréciation de l’évolution des carnets de commandes plutôt en amélioration
– Matériels de transport : 2024 a été difficile. En 2025, la tendance s’améliore grâce aux acteurs des secteurs aéronautiques et ferroviaires
– Au sein des autres secteurs (textile, bois, papier, imprimerie, chimie, pharmacie, plasturgie, métallurgie…), les entreprises se disent inquiètes et s’attendent à un repli de leur activité export
Factofrance se tient aux côtés des exportateurs
Chez Factofrance, nous finançons des créances export, en euros comme en devise, relançons les débiteurs en nous adaptant à leur nationalité, protégeons les exportateurs de l’insolvabilité clients, et surtout, nous transformons leur paiement à terme en cash immédiatement disponible.
L’ancrage et l’expertise de Factofrance font la différence en ces temps incertains. Rappelons ce que l’affacturage est en capacité d’apporter aux exportateurs.
– un financement immédiat de créances internationales,
– une sécurisation du risque d’insolvabilité,
– une gestion opérationnelle des encaissements,
– une analyse fine du risque pays et acheteurs,
– une stabilisation du cash-flow dans un contexte de prix volatils.
Les encours de trésorerie financés en affacturage sont au coude à coude avec le découvert, illustration de notre rôle majeur dans le financement de l’économie réelle.
Fort de notre expertise, nous continuons à jouer un rôle significatif auprès des entreprises exportatrices et de participer à leur développement et l’amélioration de leur compétitivité. En savoir plus sur Factofrance ici.
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