Comme toute jeune entreprise, OVH a mis du temps à gagner la confiance des banques. Bien qu’implantée dans un territoire sinistré à l’époque, l’entreprise n’a bénéficié d’aucune subvention et n’est pas en zone franche. Au départ, la croissance était tellement rapide que le temps manquait pour instruire les dossiers ! « Nous avons été tentés de nous appuyer sur certains organismes. Mais, à chaque fois, c’était tellement de paperasse… Depuis, nous avons mis au point notre méthode qui fonctionne », commente Henryk Klaba. À partir de 2004, OVH recourt néanmoins au crédit-bail et à la garantie bancaire d’Oséo pour financer, aux côtés des banques, les investissements de matériels – 22 millions d’euros en 2009, 26 millions en 2010, 35 millions en 2011.
« Mais depuis 2009, l’entreprise est devenue trop importante pour que nous apportions des garanties aux banques », note Xaviez Fourez, chargé d’affaires qui suit OVH chez Oséo Nord – Pas-de-Calais. En 2005, Oséo a également accompagné OVH avec un contrat de développement innovation. Depuis 2010, l’entreprise bénéficie en outre d’un contrat de développement participatif pour financer le besoin en fonds de roulement né de son développement à l’international.