Les chiffres clés
Capitale : Bucarest.
Population : 21,48 millions d’habitants (Banque mondiale, 2009).
Nombre de Français immatriculés : 2799 (au 30.12.09).
Nombre d’entreprises françaises installées dans le pays : 2 300 (Moci).
PIB/habitant (parité de pouvoir d’achat) : 14 460 USD (Banque mondiale, 2009).
Taux de croissance du PIB : -1,9 % (Eurostat, 2010).
Taux de chômage : 7,3 % (The Economist, 2010).
Coût de la vie : nd.
Langue : roumain.
Religion : orthodoxe (70 %).
Monnaie : leu roumain (RON).
Décalage horaire : UTC +1.
Régime politique : république parlementaire.
Marché du travail : ce qu’il faut savoir
Les opportunités d’emplois s’adressent avant tout à des candidats qualifiés, et de préférence parlant couramment roumain et/ou anglais, pour des postes de techniciens, ingénieurs et commerciaux. Les secteurs à fort potentiel relèvent principalement du secteur tertiaire (finance, commerce, marketing, télécommunications, informatique, comptabilité, audits, communication).
À noter que les salaires roumains restent globalement faibles (125 euros nets en moyenne). Mais pour un même poste, ils peuvent varier selon un rapport de
1 à 20. Les Français trouvent généralement des emplois autour de 400 à 600 euros. Les emplois de cadre commercial polyvalent à 1 500 euros sont considérés comme exceptionnels et très recherchés.
La France est le premier investisseur étranger en Roumanie, d’où une importante présence d’entreprises tricolores. C’est une opportunité pour les Français qui peuvent ainsi se renseigner et nouer des contacts avec les sociétés qui se développent. Les réseaux sont incontournables pour les cadres, qu’il s’agisse d’amis, de collègues de bureau, de relations, de supérieurs ou encore de partenaires de travail.
Pour la plupart des emplois, il est indispensable de maîtriser le roumain et/ou l’anglais. Sa proximité avec le français rend l’apprentissage de la langue roumaine relativement aisé.
Le cadre légal du travail
Salaire annuel minimum : 1 908 euros.
Nombre d’heures travaillées par an : nd.
Durée de la période d’essai / du préavis : 15 jours.
Emploi à temps partiel /total : nd.
Rémunérations, avantages et impôts : en Roumanie, les candidats négocient leur salaire en net mensuel, car les prélèvements d’impôt ne changent pas beaucoup et n’affectent pas leurs revenus nets.
Entre le salaire net et le coût total pour l’employeur, l’écart est en général de 70 %.
Comment trouver un emploi
Les filières de recrutement
Programmes de formation de grande envergure s’adressant aux étudiants, laboratoires universitaires, ateliers de l’emploi et diverses associations d’étudiants très actives. Plusieurs réseaux d’associations d’anciens élèves de MBA.
Formalités d’emploi
Les ressortissants de l’Union européenne n’ont plus besoin de permis spécial pour travailler en Roumanie. Une offre préalable formelle doit être signée par le candidat lorsqu’il accepte le poste, suivie, dans les premiers jours de l’embauche, de la signature du contrat de travail officiel.
Dossier de candidature type
II n’existe pas de dossier type.
conseils pour le CV
Indiquer sur un CV les divers emplois occupés en ordre chronologique inverse,
en précisant ce qui a été réalisé dans chaque poste.
Les secteurs qui recrutent
Les offres d’emplois s’adressent surtout aux candidats qualifiés (force de vente, personnels pour secteur des TIC, managers), les TIC, le commerce de détail, le pétrole et l’énergie. Ces secteurs continuent à croître malgré la crise.
– Conseils pratiques pour être embauché –
Seule pays latin dans une Europe orientale slave, la Roumanie est marquée par la religion orthodoxe, même si elle laisse indifférents les jeunes et les classes les plus cultivées. La notion de ponctualité a été aménagée pour tenir compte du « quart d’heure académique ».
La plupart des professionnels sont assez rodés aux techniques de l’entretien, comme il est d’usage dans les affaires mais également pour l’obtention de la réponse souhaitée aux questions délicates. Pour les cadres, il n’est pas rare que les cabinets de recrutement procède à un premier entretien téléphonique afin de tester la motivation et de s’assurer de l’adéquation du profil avec le poste. Ensuite, plusieurs entretiens en face à face ont lieu avec des consultants du cabinet. Une sélection de candidats est ensuite reçue par l’employeur. Celui-ci a souvent recours à des mises en situation pour confirmer son choix.
En revanche, les tests et questionnaires de personnalité n’ont pas cours en Roumanie. Ici, l’expérience et l’expertise sont privilégiées. Elles doivent figurer en bonne place sur le CV, pièce maîtresse de toute candidature. La formation vient en second.
Meilleurs sites d’emploi
www.bestjobs.ro,
www.ejobs.ro.
Les réseaux professionnels qui marchent
Linkeldln, Facebook, Xing.
Sources : Aims, Maison des Français de l’étranger, Pole emploi international, Apec.
